Nino Elenwë [Alystryn]

* Identité

Nom

Prénom

Âge

Sexe

Race

État civil

Élément

Année d'étude :

* Je suis unique

Caractère

Nino Elenwë est un jeune homme très social mais réservé : il lui est facile d’entretenir une conversation et de passer du temps en compagnie de connaissances, mais lorsqu’il est question d’étranger, il est plutôt silencieux. Il est aussi très curieux, une curiosité qui tire sur l'audace, sans pour autant devenir témérité. Le jeune Elenwë est aussi très terre à terre concernant sa constitution physique : il est très prudent et calculateur, n'ira nulle part en sachant que cet endroit peut ce révéler dangereux pour sa fragile existence. Il est lunatique et très imaginatif, mais a tendance à garder ses idées pour lui-même, de peur de déranger les autres avec celles-ci. N'aimant pas vraiment danser, il ne se privera pas d'une improvisation musicale en solitude en s'arrangeant avec ce qui l'entoure pour créer son propre rythme. Il est, malgré les valeurs de sa famille, profiteur et a une tendance à manipuler les faibles d'esprit qui l'entourent, usant de son emprise sur le vouloir des gens. Malgré qu'il aille à l'encontre de la majorité des valeurs familiales, il y en a une à laquelle il ne saurait déroger : la loyauté envers ses amis.

Physique

Nino à la peau blanche et les cheveux blancs transparents propres à sa race. Nino est un garçon grand et très mince, voir maigre. Très peu musclé, il est fréquemment qualifié de chétif. Ses yeux sont très grands, mais avec le temps passé au soleil, il a prit l’habitude de les plisser pour les protégés de la lumière vive. Ils sont maintenant larges et refermés. Ses prunelles sont tout de même transparentes et tachetées d’or. Nino est aussi très faible, tout comme les autres membres de sa race, il attrape facilement des maladies.

Taille

Poids

Habitudes et préférences

Bien évidement, dans ses préférences figurent les longues soirées passées à regarder la lune et les nuits à la belle étoile. Sur lui, la lune a un effet réparateur et énergisant. Il a aussi l'éternelle habitude, ou obligation, de se recouvrir totalement lorsqu'il sort au soleil. Sa tenue se résume à un ample vêtement sable incluant un pantalon sobre, un grand manteau à plusieurs pans d'où se distingue un capuchon dissimulé dans l'enchevêtrement de tissus et aux manches beaucoup trop longues pour Nino. Aussi, noue-t-il un bandeau de tissus très mince autour de sa tète : ce tissus diminue l'intensité de la lumière qui arrive à ses pupilles sans pour autant trop réduire sa vision et les détails qui l'entourent.

Image(s) de votre personnage

Spoiler:

Signes particuliers

Yeux vairon, un gris, l’autre bleu océan.

* Histoire

Biographie

Famille

Sa famille chérie une multitude de valeurs qui reposent sur des générations. D'entre elles on retrouve l'honèteté et l'intégrité. Sans vouloir se l'avouer, le père de Nino à probablement choisie de l'envoyer à Mealthra Magthere car, malgré tout l'amour qu'il portait pour son fils, il n'était plus capable de le voir ainsi détruire et dévaloriser la réputation et les valeurs de sa famille.

Père : homme très conservateur et protecteur, amis qui sais prendre les décisions qui s'imposent et faire des sacrifices.

Mère : femme soumise et obéissante qui aime tendrement et inconditionnellement son mari et ses enfants.

Frère : jeune homme à l'image de son père, plus fort physiquement que son frère et qui saura assurer la continuité de la famille Elenwë malgré le départ du fils ainé.

Soeurs : jeunes filles obéissantes, charmantes et réservées, bien

qu'aillant un grand sens des valeurs familiales.

Liens

Des amis hors de la famille, il ne devait en avoir qu'un, peut-être quelques connaissances aussi, mais sans plus. Ce n'est pas vraiment qu'il était antisocial, seulement qu'il était plus réservé. Néanmoins, je crois que ce serait bien pour votre compréhension du personnage que je commente la relation qu'il entretenait avec quelques membres de la famille et son meilleur ami.

Avec son père, la relation père et fils qu'ils entretenaient pourrait aisément être qualifiée de malsaine. Son père, bien qu'étant un homme très honnête et valeureux, il en était tout autre avec son fils. Dès son jeune âge, Nino avait été un enfant très rebelle, dur à éduquer sur ce qui était bien et mal. Sa mère lui avait inculqué avec une grande facilité les bonnes manières et avait même pu l'amener à adopter de bonnes habitudes et un langage exemplaire avant que son deuxième fils ne naisse. Mais par d'hasardeuses coïncidences, ce fut son père qui tenta de lui inculquer les notions du bien et du mal. Un lamentable échec suivit d'un abandon du camp patriarcal après 3 ans de vains efforts : le caractère typique de Nino le poussait toujours à défier et remettre en cause l'autorité. C'est à l'âge 5 ans, dans une crise d'hystérie que son père renonça à éduquer cet enfant. Depuis ce temps, la relation les liant n'a fait qu'empirer. Le fils Elenwë faisait toujours l'opposé de ce que son père lui demandait, il ne lui parlait qu'en phrases courtes et sans émotion. Son père, ne voulant pas perdre la face devant son fils avec comme témoins un village complet, faisait comme si de rien n'était et prétendait aimer son fils et en être fier. En réalité, s'en était tout le contraire : pour lui Nino représentait le pire fils : ingrat, imbu de lui-même, non-serviable, un espoir tombé d'avoir un premier-né exemplaire.

Pour sa mère, s'en était tout le contraire, elle aimait son fils qui le lui rendait au centuple. Avec elle, il était reconnaissant, serviable, poli, attentionné... que demander de plus !

Avec son frère et ses sœurs, il était tout comme avec sa mère, mais ces derniers se retenaient de le prendre pour modèle, de peur de s'attirer les foudres de leur père. De plus, ils avaient toujours eut une nature obéissante.

Pour ce qui est de son ami, leur rencontre a été le fruit d'un profitable hasard, une simple question d'emplacement au marché. Chaque jour, à l'automne, avant ses 5 ans, son père l'amenait avec lui vendre leur minces récoltes au marché de la ville la plus près. Les lois de la ville faisaient que chacun devait réserver un emplacement sur la place public et s'y restreindre. Désobéissant à son père, il finissait toujours par passer son temps à courir au travers les étales avec un jeune garçon dont le père occupait la place adjacente sur le marché. Les deus jeunes garçon sont vite devenus inséparable et grandirent ensemble. La relation qu'entretenait Nino avec son copain d'enfance était une relation de camaraderie, et un peu de pouvoir. Ils étaient complices dans l'élaboration de coups pendables et inimaginables. Mais Nino ne résistait bien évidemment pas à prendre les reines et à guider leur couple dans ces entreprises aux débouchées désastreuses. Le fait que Nino ne revienne jamais à son Village Natal et qu'il soit déclaré mort par son père allait certainement affecter son ami, et la perte de son seul vrai copain allait laisser une trace à la cicatrice encore vive dans l'âme d'Elenwë.

* Suppléments

Les pouvoirs de son élément

Le pouvoir principale de Nino Elenwë est la volonté : il sait influencer mentalement les gens qui l'entour pour les forcer à agir d'une certaine façon, d'adopter momentanément une certaine opinion ou simplement pour les contraindre à lui accorder un simple droit de passage ou un prêt quelconque. Il a tendance à utiliser fréquemment cette faculté sur les gens faibles d'esprit, mais moins sur les gens fort car cela requière une quantité quand même considérable d'énergie de convaincre un homme décidé.

L'ascendant que Thaïs a donné à Nino est thermique. Tout comme leur caractère respectif, les pouvoirs de chacun sont très opposés l'un à l'autre. Ainsi Thaïs conféra à Nino le pouvoir de contrôler ce qui le tuerait : la température. L'enfant de lune ne supportant pas vraiment les différentes variations de températures tirant vers les extrêmes, il était plutôt contradictoire et très avantageux pour lui de contrôler un tel élément. Avec ce pouvoir il peut donc régulariser la température de son corps jusqu'à celle de l'air l'entourant de très près assez facilement. Il peut aussi, avec plus de difficulté, modifier la température d'objet divers. Il faut noter que la chaleur massique de la matière dont est constitué l'objet interfère de beaucoup sur la quantité d'énergie et l'épuisement reliés au sort. Il utilise constamment ce pouvoir lors de ses sorties au soleil car, il faut dire qu'il fait plutôt chaud sous son épais habit. Rapidement après avoir acquis ce don, lors d'entrainement forcés à l'arc ou de combats amicales perdus d'avance, il découvrira qu'il est souvent très pratique et drôle de geler subitement son arme, ou d'en chauffer à bloc la lames avant de laisser partir le coup : les dégâts en sont ainsi accrus ! Aussi trouvera-t-il le moyen de changer brusquement la température de l'arme ennemi en mouvement -car il est toujours plus difficile d'interférer sur les caractéristiques physiques d'un objet en mouvement- pour la lui faire lâcher.

Options choisies

Cour d'Invocation et de Métamorphose

Matières choisies

Objets en sa possession

Un vieil arc ayant appartenu à feu son arrière-grand-père. Il est fraichement réparer par un humble artisan d'une petite ville. Malgré qu'il ait longtemps amassé la poussière dans le grenier de la demeure familiale, il est très solide et sa corde, toute neuve, est vive et raide. L’arme en soit n'offre rien de très attrayant pour l'œil, mais elle est précise.

Animaux de compagnie

ne petite sourie blanche sans nom qui semble rester aux cotés de Nino que pour la nourriture, mais qui en réalité fait office de gardienne la nuit : elle reste éveillée et veille sur le sommeil de Nino, le réveillant lorsqu'elle sent une menace quelconque. Elle peut parfois semblée faire tout autre que de surveiller les alentours et partir où bon lui semble, mais elle n'est jamais bien loin. Le jour, elle dort, le nez caché dans les différents pans de la tunique de Nino, non loin de son cou.

Autre

Malgré sa grande agilité physique, Nino est très maladroit avec une plume et un encrier. De plus, il n'est pas un premier de classe, il oublit rapidement ce qui lui est enseigné en classe, allant jusqu'à oublier les sujets abordés, en raison de sa nature lunatique et d'un flagrant manque d'attention. Mais il apprend rapidement lorsqu'il doit replonger dans sa mémoire fuyante pour mettre en pratique une notion quelconque. Aussi n'est-il pas très doué en magie en dehors de son emprise sur le vouloir des gens, laquelle il maitrise précautionneusement, mais sa grande imagination n'est pas sans l'aider à passer par dessus ces obstacles et problèmes de façon ingénieuse et parfois déplacée.

* Présentation du Dragon

Nom

Age

Sexe

Physique

Thaïs deviendra une grande dragonne fière, se tenant droite à la tète bien haute. Ses écailles couleur cuivre se parent de reflets verts oxydation sous les rayons de la lune. Elle est entièrement recouverte d’écailles, mise à part ses ailes, faîtes de chair, et les quelques plumes flottant derrière sa tête triangulaire. En plus de ses deux ailes de grande envergure, elle à quatre pattes musclées et une longue queue fine. Elle ne porte aucune corne.

Caractère

Thaïs a une personnalité complètement opposée à celle de Nino, il faut croire que la chance leur a sourie lors de l’attribution des œufs. Le premier grand trait de caractère du Thaïs est sa témérité. Contrairement à Nino, elle n'a pas une vie fragile et donc, elle ne se prive pas d'entreprises dangereuses. Aussi n'arrive-t-elle pas à comprendre l'attirance que son jeune maître a pour la musique et les couleurs. Voyant des couleurs et percevant des fréquences tout autre que lui, elle ne peut arriver à voir ce qu'il voit et donc elle doit se contenter de s'appuyer sur son jugement pour apprécier les simples choses qui l'entourent. Malgré le fait que les plumes ornant son crane rappellent d'avantage les oiseaux et la légèreté, Thaïs préfère la sensation glaciale que provoque le contacte de ses écailles avec l'eau froide des lacs de la région : le sentiment d'euphorie qu'elle ressent à nager sous l'eau est comparable à celui que ressent Nino lorsqu'il plonge dans sa musique et ses couleurs. Le plus grand point qu'ils ont en commun, et l'un des seuls, est la loyauté : tout comme Nino, Thaïs à un grand sens de la loyauté. Malgré toutes ces différences, ils sont et resteront pour une éternité durant, inséparables, comptant l'un sur l'autre pour protéger ses arrières, pour palier à un oubli ou tout autre détail, ils ont besoin l'un de l'autre.

Signes Particuliers

Images

Spoiler:

* Derrière le miroir

Un mot sur vous ?

Jeune gars de 17 ans *plutôt facile jusque là d'incarner Nino!*.

Co*de

Disponibilités

D'où connaissez Vous le forum?

Salutations Bipède !

Avant que tu ne continues ta fiche, je tiens à te signaler qu'il y a un souci au niveau des balises et que ton texte est anormalement grand, tandis que les titres des sections sont anormalement petits. Par ailleurs, le code est incomplet.

Bonne continuations sur ces terres.

Histoire :

Une nuit, autour de leur campement, à une journée de marche de Mealthra Magthere, le père de Nino demanda à le voir en privé, à quelques mètres du campement. Histoire de ne pas alarmer la mère de Nino, qui était déjà affectée par la perte prochaine de son fils ainé, il le prit par l'épaule et affirma haut et fort vouloir ressasser des souvenirs de longues dates avec lui. Une fois rendu assez loin, l'homme regarda en arrière puis vers son fils :

- Tu te doute bien que je ne t'ai pas éloigné du campement pour une histoire de souvenirs.

Le garçon fit un signe d'approbation de la tète. Son père continua :

- Puisque tu connais déjà les raisons pour lesquelles j'ai pris la décision de t'envoyer là-bas, et que c'est notre dernier soir ensemble, je tenais à te le donner maintenant, de peur que ta mère ait une quelconque crise d'angoisse en me voyant poser ce geste juste avant de te quitter.

L'homme regarda un peu autour de lui, semblant chercher quelque chose, ou un repère. Une fois orienté, il fit quelques pas et se pencha derrière un arbre. Nino avait suffisamment observé son père durant ses 17 années qu'il avait jugé inutile de le suivre. En retrait, il l'observait encore. Il y avait de cela aussi peu qu'un mois, il vivait encore chez lui sans se douter que son père lui préparait un aussi bas coup. Las de la honte dont le couvrait constamment son fils, il avait, dans le temps d'un battement de cœur, décidé de s'en débarrasser et de l'envoyer à cette école, dont l'affiche subissait les intempéries sur un mur de la place public. S'en retournant à la maison, il avait annoncé à son fils, qui était alors fiévreux et cloué au lit, que dès son rétablissement, ils allaient faire un long voyage toute la famille et qu'ils partiraient pour un endroit où la maladie serait beaucoup moins présente et la température beaucoup plus constante. À une semaine de marche du château, cette version du voyage prit une toute autre tournure et il annonça franchement et sèchement à son fils qu'il avait la ferme intention de l'abandonner à un château et de s'en retourner à son village natal avec le reste de sa famille, annonçant à la population de la vallée le triste décès de son fils fragile lors du voyage de retour. Sur ces mots, la mère avait éclatée en sanglots et était partie en courant en direction du boisé, immédiatement suivit de son deuxième fils. Mais contre tout attente et détruisant toute satisfaction de la figure de son père, Nino n'avait réagis que d'un haussement des épaules, indifférent à cette annonce plus que prévisible.

Le patriarche se redressa finalement, portant un grand objet enroulé dans un épais tissus de toile végétale, tissus que l'on trouvait pour pas cher chez les marchants ambulants. Nino fronça les sourcils en le voyant approcher de lui avec l'objet. Ce dernier était plat et semblait avoir un coté arrondi et l'autre droit : l'évidence même lui sauta aux yeux et il ne fut pas surpris de ce que le Laïus de son père lui dévoila :

- Tu es conscient que c'est un endroit dangereux, là où tu vas. Tu sais aussi que je ne suis pas très riche et que notre fortune familiale en a pris un coup ces dernières années...

Son père hésitait beaucoup, cherchant ses mots, les livrant un à un dans le vain espoir qu'ils soient ainsi mieux compris et qu'ils gagnent un sens aux oreilles de son insolent et incorrigible fils, Nino.

- Tu ne dois pas être sans savoir aussi que dans le grenier de notre maison, il y avait un vieil arc sec et craqué à la corde mure qui avait appartenu à feu ton arrière-grand-père... Et bien, j'ai cru bon de l'emmener avec nous. Juste avant de partir, je l'ai donc glissé entre la partie fixe des essieux de la charrette et le fond de celle-ci. Il faut croire que je l'ai bien fixée, elle a tenue le voyage jusqu'à la première ville !

Il rit d'un rire faux qui ne réussie à tromper Nino quant à ce que son père tentait de faire. Devant le sérieux de Nino, il laissa tomber là son sourire et alla droit au but :

- Et bien voilà, à la première ville, je me suis empressé de trouver un réparateur et j'ai fait réparer cette arme. Voilà pourquoi j'insistais tant pour qu'on reste plus longtemps à l'auberge. Je l'ai ensuite emballée dans cette toile et l'ai remise à son emplacement sous la charrette.

Il frottait maintenant nerveusement le paquet. Nino, qui avait perdue sa patience et son intérêt pour les paroles de son père depuis maintenant plusieurs années, tendit la main pour agripper et tirer vers lui le cadeau que son père lui laissa, hésitant. Le garçon déplia les pans supérieurs du paquet, de manière à découvrir une seule partie de l'arme, sachant qu'il aurait à la remballée. L'arc qu'il découvrit n'était plus la même que l'antiquité inutilisable qui avait jadis amassé la poussière du grenier, après avoir donné la mort sous la main de feu son arrière-grand-père, grand guerrier Elenwë tombé au combat. En premier impressionné par les changements subis par l'arc, Nino ne tarda pas à la renvelopper et à la tendre vers son père :

- Je n'en veux pas.

Laissa-t-il simplement tomber, sans émotion. Il savait que s'il l'acceptait du premier coup, son père nourrirait un sentiment de contrôle sur son fils, même après l'avoir abandonné à l'académie de dragonniers, il aurait en tète que ce dernier aurait une dette non-résolue envers lui. Mais Nino était loin de le vouloir le laisser s'en retourner avec un tel sentiment de satisfaction, "hors de question !" se disait-il. Les yeux de son père, déjà grand au départ, doublèrent de taille, sa bouche entrouverte ne laissait sortir que le silence. Après avoir laissé échapper quelques bégueiments il reprit une certaine consistance et, voulant paraître solide aux yeux de son fils déclara :

- Non, je t'en fais cadeau. Tu en auras besoin là-bas. De plus, l'âme de feu ton arrière-grand-père y réside toujours, ne l'oublie jamais ça mon garçon.

"Mon garçon"... le voilà qui lançait un peu n'importe quoi dans son affolement. Il tourna les talons et retourna au camp sans rien ajouter, laissant Nino seul dans les bois les bras toujours tendu au-dessus du sol à tenir un arc qui était maintenant le sien. Il le ramena vers lui, ouvrant légèrement le tissus et caressa du doigt l'arme : le bois était doux et finement sculpté. Il ne vint pas une seule seconde à l'esprit de Nino la question sur combien son père avait dû souffrir pour lui offrir ce présent dans l'unique but de l'assiéger d'une dette morale et qu'en bout de ligne, il n'avait rien eut de tel. Si seulement il avait attendu et qu'il avait argumenté jusqu'à convaincre son fils de l'emmener avec lui, il y aurait eut satisfaction à tirer. Mais il était parti sans plus argumenter, contraignant son fils, par la force des évènements, à prendre l'arme. Mais pour Nino, s'il y avait une chose qui lui revenait sans cesse en tête c'était la masse en monnaie qu'il avait dû verser à l'artisan pour un tel travail... Argent qui ne pouvait maintenant plus servir à nourrir son frère et ses soeurs...

Là fut les derniers mots et derniers regards échangés par un père et son fils. Le lendemain soir, lorsqu'ils étaient arrivés en bordure du château, l'homme avait simplement lancé le sac du fils hors de la charrette et avait commandé un serviteur de soumettre le garçon aux tests de sélection et de le prendre dans l'équipe de domestiques si le destin commandait à ce qu'il échoue. Là il s'en était allé, ne regardant même pas sa propre chaire laissé là pour mort maintenant à son esprit et pour la famille. Ce soir là, le soleil s'était couché sur les pleurs résonnant d'une femme qui venait de perdre son premier fils.

Voilà j'ai terminé ma présentation. Je vous laisse la lire, puis j'attend le verdict !

Invité

Je n'ai pas le temps de lire ta fiche entièrement, je la lirai ce soir, mais déjà n'oublie pas de mettre l'avatar à la bonne taille pour ne pas retarder ta validation !

Bonne journée =)

Jolie fiche Bipède !

Je te valide sans plus attendre ! Par contre, j'accepte que ton personnage ait comme pouvoir la Volonté à la seule condition de ne pas l'utiliser à tout va et de rester humble dans le jeu. Et en ce qui concerne les cours choisis, je n'ai pas bien saisi la petite phrase en italique car en réalité, il s'agit d'un emploi du temps fictif que tu n'es pas obligé de suivre réellement.

Bon jeu et bonne continuation chez les Alystryn !

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