Maelthra Magthere Des Dragons et de la Magie |
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| Chevauchée [Libre - Belisande ?] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Chevauchée [Libre - Belisande ?] Mer 23 Déc - 21:46 | |
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Edit : Mardi 13 septembre, au soir.
La dame arrêta sa monture à un carrefour en plein coeur de la sylve. Elle inspira profondément, laissant ses sens inspirer la fraîcheur des lieux, s'imprégner de la nature, de l'essence des arbres. Sabahtann, sa monture féerique à la robe noire, avait l'air de s'être accomodée à ce monde mieux que sa maîtresse, qui repensait aux terres de Faerie avec nostalgie. Comme cette flore paraissait fade comparée aux délices et aux couleurs des cités qu'elle avait quittés, comme toutes ces nuances étaient ternes... Mais l'amazone n'avait pas oublié qu'elle était venue pour quelque chose qui passerait outre son mal d'intégration. Elle avait été de ce monde, une partie d'elle tout du moins, elle avait encore quelque chose à faire ici, et les fées n'ont de cesse d'accomplir leurs desseins, peu importe ce qu'ils coûtent. Une voix en elle lui disait de rester, et cette voix était trop douce à son oreille pour qu'elle se détourne de son voeu. La Dame resplendissait ce jour là, bien qu'elle fut vêtue de noir, d'une cape d'ebène, d'une robe de son temps, elle resplendissait oui, bien qu'elle fut d'humeur sombre. Non pas qu'elle fut particulièrement lumineuse, mais c'était au contraire ce noir qui lui allait si bien qui brillait comme un soleil parmis ces arbres et leurs couleurs d'automne. Elle inspira une grande bouffée d'air, et se pencha pour murmurer un mot à l'oreille de sa monture, dans cette langue qu'elle aimait tant... La bête eut l'air de comprendre son voeu, car elle se mit au trot, en silence, foulant les feuilles jaunes de ses lourds sabots. Il semblait qu'alors qu'elle s'enfonçait dans le sentier, on ne voyait pas à quel point elle allait vite... Mais en quelques secondes, la marche lente du cheval s'était transformée en une course effrenée, et sa maîtresse dû resserer d'autant plus l'étreinte qu'elle avait sur les rennes pour résister à la fougue de la bête. Le soleil se couchait sur la ville tranquille, les habitants bientôt dormiraient à points fermés, rêvant de paix et de prospérité à venir... Ce qui n'était pas le cas des élèves de Maelthra Magthere fraîchement revenus à l'école. Depuis leur arrivée, et cela même malgré le couvre-feu imposé, c'était fêtes et réunions entre élèves jusque bien tard, auxquelles étaient joints éclats de rires et duels en tout genre. En bref, des choses que la Walkyrie n'appréciait que peu, elle qui aimait tant le silence et profiter de la nuit. Tandis qu'elle tombait sur la ville, la dame parvint enfin jusqu'à la lisière de la forêt. Nul ne savait où elle était partie tout le jour, ni ce qui avait mérité qu'elle s'éclipse aussi longtemps, à part elle et sa noble monture aux yeux d'acier. Elle aperçevait le château en vue, mais se demandait encore si elle allait rentrer. L'appel de la nuit était trop fort et résonnait à ses oreilles, et ses yeux, sensibles à la lune, prirent le chemin qui menait jusqu'à elle. Cela pouvait paraître stupide, de choisir sa route uniquement en fonction de l'emplacement de la lune, mais ce sens de l'itinéraire, hélas, ne concernait pas les gens de ce monde...
Si quelqu'un veut se joindre à ce Rp, sachez que Blodwen va passer la nuit près d'un étang paisible, non loin de la ville d'Ellweraï, pour se ressourcer. |
| | | Nocturne
Symphonie Nocturne pour la Peur des ombres
Messages : 70 Date d'inscription : 13/10/2009 Race : Nar'Ar'Rienn Fonction : Professeur de Métamorphose
Carnet Draconique Nom du Dragon: Umber
| Sujet: Re: Chevauchée [Libre - Belisande ?] Sam 26 Déc - 2:50 | |
| Je réponds Nocturne aimait l'ambiance du château, la nuit. C'était un endroit parfaitement calme, qui n'avait plus du tout le même aspect que la journée. La vie y était présente, et Ô combien fascinante, mais c'était une vie beaucoup plus discrète, plus... subtile à percevoir. Mais si Nocturne aimait beaucoup croiser d'éventuelles petites créatures de la nuit, elle aimait plus encore marcher pieds nus au dehors, sentant sur sa peau l'air parfois froid de nuit. La jeune femme était donc sortie, et avait décidé de se rendre à Ellweraï, dans l'espoir sans doute étrange d'y faire une rencontre quelque peu... incongrue. Ainsi la NAr'Ar'Rienn s'était décidée et avait enfilé un fin gilet noir avant de sortir et d'atteindre le petit village. Elle marcha un moment parmi les ruelles, appréciant la solitude émanant de ces lieux dépourvues de présences anthropomorphes, mais regrettant quelque peu l'absence de contact avec l'un d'eux qu'elle aurait aimé avoir en ce moment-précis; il faut dire aussi que depuis son arrivée, Nocturne n'avait presque pas parlé à l'un de ses collègues, tout-au-plus pour dire b="bonjour", ou échanger quelques formalités d'usage. Les seules personnes avec lesquelles elle pouvait prétendre échanger étaient ses élèves; elle était bien obligée de leur divulguer les choses essentielles à savoir pour ne pas se faire piéger comme elle avait pu l'être elle-même du temps où son amant était encore de ce monde... et elle devait bien répondre à leurs questions, pour ne pas les laisser dans un brouillard épais comme la poix. Finalement elle en vint à se demander pourquoi elle avait pris ce poste: sûrement pour se prouver qu'elle valait quelque chose, et pour comprendre; elle ne savait tellement rien de son pouvoir d'origine, ni sur sa race, ni même sur sa famille qu'elle considérait parfois comme une famille d'accueil, sans le moindre lien de sang avec elle. C'était dans des moments de doute similaire qu'elle avait coutume de se détacher complètement de la réalité et de ne faire plus qu'une avec la nature qui l'entourait... à sa façon. Nocturne se rendit un peu en retrait du village, dans un bois qui devait être charmant en pleine journée, mais qui l'était encore plus sous la lumière de l'astre céleste, retira ses vêtements et apprécia l'air frais sur sa peau. Puis tout en elle changea, et elle se retrouva, avant même d'avoir réalisé que la transformation s'était achevée, bien au dessus des arbres, battant des ailes avec vigueur pour s'élever encore un peu plus, à défaut d'avoir des courants d'air chauds ascendants, bien plus présents la nuit et en saison chaude. Nocturne vola un bon moment, appréciant l'air contre ses plumes, sa vision, quoique plus mauvaise que la sienne la nuit, et même la fatigue qui commençait à s'emparer de ses muscles lui procurait un étrange plaisir. Elle décida donc de se poser quelque part, et un miroitement auquel elle n'avait alors pas prêté attention la fit aller dans cette direction. Elle se posa, attendit quelques minutes pour voir s'il n'y avait pas le moindre risque, et reprit son apparence de femme, abandonnant presque à regret sa forme de corbeau qu'elle affectionnait tant. L'endroit était paisible, presque en retrait de tout, et il inspirait à la jeune femme un certain respect. Elle ne se sentie donc pas vraiment mal à l'aise de se promener par ici ainsi, quoiqu'elle n'aimait guère qu'on la vît de la sorte. Soudain elle crut apercevoir quelque chose, une forme qui n'avait vraisemblablement rien à faire par ici. Elle s'en approcha à pas de loups, ne souhaitant pas se faire remarquer tant qu'elle n'était pas certaine de ce qu'était cette silhouette. Nocturne fut enfin assez proche pour mieux distinguer ce qui lui apparut être une personne de sexe féminin, et qu'en plus elle connaissait. Voilà qui était quelque peu... embarrassant: la Nar'Ar'Rienn en tenue d'Eve devant une collègue... Elle se baissa donc, espérant ainsi se cacher un peu derrière des buissons, et prit la parole, d'une voix si basse qu'il fallait vraiment tendre l'oreille pour l'entendre: Blodwen Maàb Dymphnea? Est-ce... bien vous..?L'une des trop nombreuses personnes que Nocturne essayait tant bien que mal d'éviter, de peur de trop s'attacher à ces êtres, de ne pas être à la hauteur et de les perdre plus rapidement encore que si elle n'avait rien cherché du tout. Mais la jeune femme avait du mal avec cette solitude forcée, c'était à la base quelqu'un de sociable et de jovial, et se battre contre sa propre nature estparfois quelque chose de... difficile. Je suis... navrée de vous déranger... Vous aimeriez peut-être que... je vous laisse seule..? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chevauchée [Libre - Belisande ?] Mar 29 Déc - 16:43 | |
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Le cheval de Faerie courait comme le vent lui-même, répondant aux appels des éléments avec la plus grande attention, en parfaite communion avec eux. La nymphe obscure se laissait entrainer dans la danse, ne quittant l'astre des yeux dans le ciel, laissant son désir la mener là où il voulait. Elle arriva au flanc d'une colline surelevée, donnant vue sur un grand espace vert et un étang en contrebas. Elle murmura à sa monture de la conduire au bord des eaux, qui marcha en silence jusqu'à elles. Le vent fouetta ses cheveux et son visage le temps qu'elle atteigne la rive froide, mais c'était un contact que la Walkyrie aimait, témoignant de toute la fougue des esprits du vent. Elle atteignit enfin la surface lisse des eaux et les volutes de brume par dessus, dûes au froid d'un automne annonciateur d'un hiver cruel. Quelques grenouilles crôassaient ça et là, quelques libellules fredonnaient par le battements de leurs ailes... Mais en dehors de ça, de cette foule d'enfants de Dame Nature, nul ne perturbait le silence de la nuit, et l'Amazone s'en rejouit. Elle s'assit tranquillement en tailleur devant l'eau et contempla un moment les environs, plongeant dans la méditation, mettant son corps au service de son esprit. Lorsqu'elle ferma les yeux... Alors tout vint. Toutes les sensations qu'elle pouvait maintenant sentir décuplées, grâce au sang du dragon en elle, cet instinct animal, toutes les odeurs, les bruits... Chaque bruit... Tout d'une infinie précision... Comme l'oreille d'une bête, elle écouta ce qu'offrait la nuit. En symbiose avec ce qui l'entourait, et maintenant ennivrée de cette sensation d'être une partie de la nature elle-même, elle se releva lentement et laissa tomber son manteau au sol, comme un souffle. La robe qu'elle portait était faite de soie, noire comme la nuit. Elle voulait ressentir le froid... Le Froid sur sa peau... Cette morsure cruelle et terrible qu'elle avait tant redouté, cette coupure et la blessure glaciale... Lentement, alors, elle se rappela sa comptine....
« La nuit est mon cortège. Couleur similaire... Les étoiles sont mes guides. Lointain savoir... Le froid est mon berceau. Ancienne sensation... Ceci est ma couronne. Vieille allégeance... » Tout devint silence. Il n'y avait plus qu'elle, plus que sa voix qui parlait au vide. Qui parlait au froid tout autour d'elle. Mais tout bascula. Un autre bruit se fit entendre, un bruit qui n'aurait jamais dû être. Un buisson qui bruissait, des feuilles qui bougeaient... Une présence qui s'insinuait...
- Blodwen maàb Dymphnea...
La Walkyrie l'entendit comme un souffle perdu dans les airs. Comme des paroles floues, trop floues, une voix qu'elle n'aurait su discerner dans sa transe. La dame se retourna d'un geste, et ne s'entendit même pas parler.
- Oui, c'est bien moi...
Elle avait cru à un esprit. Elle avait été trompée par ses sens. Lorsque Nocturne l'interrogea, elle entendit à peine la question, troublée, mais répondit comme une tiers-personne.
- Non... vous pouvez rester.
Elle se tourna à nouveau vers l'eau et la brume, tentant de reprendre ses esprits. Un esprit... Elle avait cru à un esprit.
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| | | Niño Elenwë Dragonnier en Devenir ?
Messages : 26 Date d'inscription : 28/08/2009 Race : Enfant de Lune Fonction : Première année Age du Personnage : 17 ans
Carnet Draconique Nom du Dragon: Thaïs
| Sujet: Re: Chevauchée [Libre - Belisande ?] Mar 29 Déc - 22:51 | |
| (HJ : J’espère que je n’arrive pas trop tard pour me joindre à vous… !?! )
Le couvre-feu était passé depuis maintenant au moins une heure. Dans le château on entendait plus que le murmure du vent se faufilant par une fenêtre. Quelques chambre plus loin, un autre élève, qui celui-là avait su obéir au marchand de sable, ronflait. Nino, qui n’avait toujours pas pu trouver le sommeil, calquait sa respiration sur celle du jeune homme. Depuis qu’il s’était mis au lit, ses pensées n’avaient cessé d’aller et de venir sur des images colorées et floues, des sons de la ville et du marché, des voix, celles de sa mère et de ses frères et sœurs, des odeurs familières, des sentiments qui étaient siens… ses souvenirs de cette vie perdue. C’était son père qui, voila seulement quelques semaines de cela, s’était débarrasser de lui. Mais, et il en était certain, il allait faire payer à son paternel toute cette orgueil et toute cette haine que l’homme avait nourrit, chaque jour de plus en plus, contre lui, son fils ainé. Il ne pouvait libérer son esprit du visage trempé de larmes de sa mère et encore, la nuit, il entendait ses pleurs se mêler aux nombreux bruits du château. Il secoua sa tête pour chasser ses tourments. Il était maintenant évident pour Nino qu’il ne trouverait pas le sommeil ce soir-là. Il s’assit sur son lit ; sa tête effleura le plafond bas de sa chambre. Depuis quelques jours, la bête qui se cachait dans la coquille verte qu’il trainait partout avec lui avait commencé à bouger. Il était même parvenu à entendre ses pensés, ou était-ce les siennes ?
Las d’attendre que la nuit s’achève, Nino sauta en bas du lit et marcha jusqu’à l’unique fenêtre de sa chambre. La souris blanche, sa gardienne, gambada sur le rebord de la fenêtre et poussa dans cette dernière du bout de son nez. Nino l’aida et ouvrit grand la fenêtre. Il pu constater que près de sa chambre, située au deuxième étage, trônait un grand et vieil arbre tout courbé. Soudain, à la vu de la lune, l’envie lui pris de quitter le château et de conquérir la une du regard. C’était comme un appel de sa propre nature, un instinct de son peuple, progénitures de la lune, qui le ramenait à ses sources, à son état le plus primitif. Peu lui importait alors d’enfreindre les lois du château qui l’hébergeait, il voilait gambader. Il glissa la souris dans son col de manteau, enfila son pantalon et empoigna son œuf. Il sauta vers l’arbre et grâce à son agilité innée, caractéristique de son peuple, il parvint à s’agripper à une branche et fini par arriver en bas du feuillu. Il laissa donc ses pas le mener, les yeux levés vers la lune.
Au début, de peur de se faire pincer, il se contenta de regarder la lune par intermèdes ; s’éloignant de la muraille du château entre deux œillades en direction de l’astre. Il s’était rapidement retrouvé dans une forêt inconnue et touffue. Après plusieurs minutes de marche, il jugea être assez loin de son domicile et bifurqua pour enfin marcher face à la lune, non-plus de coté à celle-ci. Il progressait lentement. Malgré qu’il soit en terrain inconnu, il savait qu’il n’était pas pour autant en terrain dangereux et hostile. N’étant pas un garçon téméraire, Nino ne se serrait jamais aventuré dans un pareil lieu s’il l’avait jugé inhospitalier. Absorbé dans ces pensés, il ne remarqua les voix qui habitaient la forêt qu’une fois rendu très près de leur source; elles étaient alors très basses et incompréhensible. Surprit de ce qu’il entendait, il s’immobilisa, sans pour autant se cacher. Les mots ne firent pas longue vie, et le silence regagna les lieux. Précautionneusement, Nino s’agenouilla sur le sol et attrapa la souris blanche par la queue avant de la poser devant lui et de la pousser vers l’avant. Cette dernière partie en éclaireur et laissa Elenwë seul avec lui-même. C’est alors que quelque chose remua sur la gauche. Tournant vivement la tête, Nino pu apercevoir dans la noirceur, entre les arbres, pas plus haut que les buissons, le profil d’un être aux longs cheveux. Il resta là, à observer et à écouter, attendant le retour de la petite boule de poil. | |
| | | Nocturne
Symphonie Nocturne pour la Peur des ombres
Messages : 70 Date d'inscription : 13/10/2009 Race : Nar'Ar'Rienn Fonction : Professeur de Métamorphose
Carnet Draconique Nom du Dragon: Umber
| Sujet: Re: Chevauchée [Libre - Belisande ?] Jeu 31 Déc - 11:01 | |
| Nocturne se sentie gênée comme rarement auparavant. Elle ne pouvait rester ainsi, sans le moindre morceau de tissu sur elle. La prochaine fois que je me métamorphose quelque part, j'essaie de penser à ce problème... La jeune femme pensa à repartir, mais juste à ce moment-là elle eut une réponse de la professeur de nécromancie. Une dame bien étrange, qu'elle n'arrivait absolument pas à cerner; bon, elle ne parvenait pas à comprendre la plus grande majorité de ses collègues, mais sentait que ce serait encore plus difficile avec Dame Blodwen. Je suis... désolée. Je ne souhaitais pas vraiment vous... déranger... Elle se dit alors qu'elle aurait peut-être dû prendre une forme animale quelconque, n'importe laquelle, pour ne pas avoir à se montrer ainsi. Mais elle se dit aussi que cela aurait fait bizarre, et ne l'aurait que plus éloignée encore de l'idée même d'établir un contact normal avec quelqu'un. Nocturne finit par se rapprocher, silencieuse, et s'assit guère loin de l'endroit où se tenait l'autre professeur. Elle s'était trouvé un endroit légèrement abrité des rayons de la lune, petit coin au bord de l'eau calme, et s'était lentement laissé gagnée par le calme de la nuit. Calme qui fut troublé par un très léger bruit, auquel elle ne prêta guère attention et dont elle supposa que l'origine devait être un rongeur en vadrouille. Vous venez souvent... par ici? Elle aurait difficilement pu faire plus inutile comme tentative de conversation. Elle n'avait effectivement pas vraiment d'imagination dans ce domaine, laissant généralement le soin aux autres d'entamer un sujet, et après elle-même pouvait répondre. Mais la dame qui se trouvait aux abords du lac n'avait rien d'une personne bavarde, ce qui, au fond, n'était peut-être pas si mal. Nocturne attendit encore un peu, puis se figea. Elle n'arrivait pas à se décider si la présence qu'elle ressentait vaguement était due à un animal, ou si c'était une autre personne. Dans le premier cas il n'y avait rien à craindre pour elle, l'animal aurait tôt fait de repartir; mais dans le second... elle devrait faire attention à ne pas se montrer. Excusez-moi du peu d'imagination... dont je peux faire preuve. Nocturne n'aimait pas particulièrement passer pour une imbécile, quand bien même sa façon de parler n'était pas toujours très bien vue; comme si elle pouvait se faire marcher sur les pieds constamment, et être une sorte de cible privilégiée pour la méchanceté de certaines personnes. Par chance, elle n'avait pas trouvé d'êtres comme cela par ici, mais préférait se méfier; qui pouvait dire quelles étaient les aspirations de chacun, et comment ils étaient en dehors d'un cadre réglementé..? | |
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