Maelthra Magthere
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 Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou|

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2 participants
AuteurMessage
Dmitri Vannovski
Dragonnier en Devenir ?
Dmitri Vannovski


Messages : 46
Date d'inscription : 12/02/2010
Race : Iov
Fonction : Professeur de nécromancie et de techniques vaudou
Age du Personnage : La trentaine

Carnet Draconique
Nom du Dragon: Morgat
Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou| Empty
MessageSujet: Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou|   Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou| I_icon_minitimeVen 12 Fév - 19:21

    * Identité

Nom : Vannovski
Prénom : Dmitri
Âge : Une trentaine d’années
Sexe : Masculin
Race : Iov « les persécutés » « ceux qui sont entre la vie et la mort »
État civil : Célibataire
Élément : Electromagnétisme
Poste souhaité : Il a été appelé par l’école pour être professeur de nécromancie, il a pris aussi le cours de techniques vaudou.
Ancienneté : Il arrive en cours d’année

    * Je suis unique

Caractère : Dmitri est un être qui vit presque uniquement à travers la société, il supporte très mal la solitude et apprécie la compagnie constante de Morgat. Cependant il n’est jamais allé jusqu’à craindre l’opinion des autres. Il est avenant et amical et il est très difficile de le mettre de mauvaise humeur ou en colère. Il n’hésite pas à aborder les autres joyeusement et laisse facilement son penchant de séducteur prendre le dessus.
Il apparaît comme un être dynamique, exalté et sait communiquer sans beaucoup d’artifices ses sentiments et sa joie naturelle. Il en devient parfois impétueux et brutal. Il est plus espiègle que méchant, toujours en pleine forme il ne se lasse pas de passer la majeure partie de son temps avec les autres.

Mais sa nature le rend aussi instable, il lui arrive de fuir brusquement et de s’isoler. Entre son ton exalté et son impulsivité il devient incompréhensible et on le prend alors pour quelqu’un d’un peu fou. S’il est de bonne compagnie, toujours là pour apporter de la bonne humeur il ne vaut mieux pas lui faire trop confiance. Il n’est pas vraiment porté à la trahison et ne voit pas non plus les choses de façon simpliste mais il ne se préoccupe pas trop de ce qu’on pourrait attendre de lui et il a difficilement la notion de ce qui est important ou non.
Il fait rarement ce qu’on lui dit, cela lui donne toujours l’impression d’obéir docilement et bêtement, ainsi il a perdu l’estime de nombreuses personnes pour sa frivolité. De même il n’est pas très réputé pour sa fidélité en amour. Il aime son caractère dissipé et imprévisible qui lui donnent une impression de liberté. Il ne voudrait pour rien au monde se trouver contraint à faire des choses qu’il n’aime pas, aussi il n’hésite pas à partir sans prévenir dès qu’on en attend trop de lui ou qu’une situation ne lui convient plus. De plus il est campé sur ses positions et ne change d’avis que rarement, certains le trouvent un peu trop étroit d’esprit, cela a au moins le mérite de le rendre peu influençable.

Derrière le téméraire et l’imprudent se cache l’ombre d’un homme sérieux et patient. Lorsqu’il est intéressé par quelque chose il peut devenir rapidement déterminé et persévérant mais il montre rarement ce visage là, plus préoccupé à régler comme il l’entend son attitude en société.
Il a peur de se retrouver seul tout simplement parce qu’il se met à réfléchir un peu trop, la condition qu’il tire de sa race devient alors lourde et difficile à supporter. Dans ces moments là il devient morose et sombre, complètement renfermé sur lui-même. Il est persuadé que ni les vivants ni les morts ne peuvent vraiment le comprendre et ne changera sans doute jamais d’avis.

Physique : Il était debout, dressé sur la falaise abrupte, là où la mer se heurtait en vain contre la roche dure, le souffle du vent plaquait ses mèches de cheveux sur son visage. Une tempête approchait, les éléments devenaient de plus en plus violents mais il restait immobile comme si rien ne l’atteignait. Il était de stature moyenne voire légèrement petite, le teint blafard, il ne cillait pas. Le tissu de ses vêtements ondulait, suivant le rythme des rafales, il faisait froid. Il était tantôt cette image fade et sans couleur, tantôt captivant et lumineux.

Sa tête était braquée dans le lointain, là où le ciel orageux et la mer grise se confondait, son regard ne pouvait se détacher du point qu’il fixait. Ses yeux étaient gris, vitreux comme ceux d’un mort, à la fois troublants et envoûtants, un puissant magnétisme se dégageait de ses iris. Un étrange contraste entre le terne et la lueur scintillante de son regard, il était presque hypnotisant.
Ses traits relativement jeunes n’avaient pas encore subit le poids du temps, la peau lisse, dénuée d’éclat apparaissait ici comme grise et brillante, les quelques rayons qui perçaient la brume épaisse dessinaient des ombres sur son visage. Ses cheveux sombres, mi longs voilaient à intervalles réguliers son regard. Certains étaient tressés, dans certaines mèches des perles avaient été enfilées. Plusieurs cicatrices couraient le long de son cou et disparaissaient sous sa chemise.

Campé sur ses jambes il avait perdu depuis longtemps la sensation légère de l’air sur sa peau, le froid mordant ne l’atteignait pas, il était aussi glacial que lui, tout comme le sang écarlate qui coulait dans ses veines. Il n’était qu’une maigre silhouette grisâtre qui se confondait avec l’horizon, une tempête violente pouvait l’anéantir sans peine, emportant loin d’ici la cendre d’un homme ni vivant ni mort. Il n’était que poussière parmi la poussière.
Le vent s’acharnait à faire bouger cette silhouette qui devenait parfois presque irréelle, comme s’il n’était qu’un mirage qu’aurait aperçu un homme au bord de la déraison. Une fine aura brumeuse se dessinait quelques fois autour de lui, il semblait même par moments qu’il n’était rien que cette vapeur grisâtre et illusoire. Une ombre fugace et insignifiante.
Et s’il n’existait pas ?

Habitudes et préférences : Il se lève tous les jours à quatre heures du matin, sort contempler les étoiles puis il va courir et jouer avec Morgat. Quand il a fini il fait une courte sieste en plein air, son dragon veille sur lui, il ne vaut mieux pas les déranger car elle ne se priverait pas de se jeter sur le premier venu si son maître ne le voit pas.
Il boit du thé toute la journée.

Image(s) de votre personnage :

Signes particuliers : A force d’utiliser son pouvoir Dmitri a presque totalement perdu sa sensibilité tactile. Il est autodidacte. Parfois il parle seul, ou du moins on croit qu’il parle à Morgat, il s’adresse en général aux damnés ou esprits de morts qui l’accompagnent. Lui donner rendez-vous à une heure précise n’est sans doute pas la meilleure des idées si vous espérez le croiser au bon moment. Son pouvoir l'empêche même de porter une montre ou d'avoir l'heure, puisqu'il les démagnétise ou du moins les dérègle, on ne peut jamais savoir s'il sera en avance ou en retard, mais ce qui est sûr c'est qu'il n'est jamais à l'heure !

    * Histoire

Biographie :

    La Glaciation

La tempête régnait sur les contrées arctiques, le vent neigeux sifflait à intervalles réguliers, effaçant toute trace fraîche. Son haleine glaciale saisissait fatalement quiconque s’égarait au milieu de la neige immaculée. Le paysage était uniforme, le ciel blanc se confondait si bien avec la terre enneigée que la ligne de l’horizon s’était effacée.
Ici il n’y avait pas de place pour la vie, le paysage était devenu intemporel, prenant toutes les variations du blanc au fil de l’année. Les dieux étaient maîtres de ces montagnes sacrées où personne n’osait s’aventurer. De siècle en siècle la nature y avait pris ses droits, toujours couverte de son grand manteau blanc. Jamais la moindre végétation n’avait poussé dans ce paysage immaculé, dominé par les titanesques glaciers du bord de mer. Les animaux semblaient ne pas vouloir en explorer les lieux, là bas il n’y avait rien pour survivre. Même le plus fou des hommes n’avait pas tenté de domestiquer cette superbe nature. Les esprits de la neige, fourbes et malicieux, en avaient fait leur terrain de jeu préféré. Là où les vents frigides de Borée soufflaient sans fin, c’était ici qu’il avait établi sa demeure.

« Les vivants craignent plus que tout la mort et les morts désirent plus que tout la vie »
Le Voukol


Aurores Boréales, Introduction

    Si vous tombez par hasard sur ces écrits, qu’ils soient nombreux ou trop brefs, inachevés, ne les brûlez pas, ne les perdez pas, délivrez leur contenu dans le monde où vous vous trouverez.
    J’écris la mémoire d’une simple existence mais celle-ci retrace l’histoire de tout un peuple qui aura disparu depuis trop longtemps lorsque vous lirez ces lignes. Il s’agit d’une sorte de testament, d’aveux, que vous pardonniez à ceux qui ont été maudits pour l’éternité, qu’ils regrettent ou non leurs sanglantes et horribles fautes.

    Nous sommes des damnés et le sort a voulu les diviser en trois états différents. Je ne sais si je pourrais vous les décrire avec précisions.
    Les Iov sont les damnés visibles aux yeux de tous, que vous ne connaîtrez plus et dont vous n’aurez sans doute jamais entendu parler, on ne se vante pas d’une telle condition. Je reste bref puisque j’entreprends de les décrire après cette courte introduction. Iov signifie persécuté, torturé mais aussi ceux qui sont entre la vie et la mort.
    Les Karn sont les damnés dont vous avez tous entendu parler, ils errent invisibles et terriblement tourmentés ils ne peuvent s’empêcher de reproduire le même schéma, bien que la plupart devenus encore plus fous le fassent délibérément. Karn signifie les punis, les condamnés.
    Les Khov forment le troisième maillon de cette curieuse chaîne. On appelle certains Karn qui ont obtenus le pardon par ce nom mais il désigne surtout les damnés qu’on a accueillis dans les Enfers. Khov peut se traduire comme ceux qu’on a caché, qu’on ne connait pas, qui sont invisibles, il est difficile de donner une véritable signification. On ne connaît presque rien d’eux mis à part qu’ils sont sans doute les pires de tous, enfermés aux Enfers pour qu’ils ne ravagent pas les vivants. Je peux cependant vous confirmer que certains d’entre eux ont réussi à se libérer de leurs chaînes pour un temps.

    Je ne peux vous parler pour le moment des passerelles entre ces trois états, sachez seulement qu’un Iov finira par devenir Karn ou Khov.
Les Héritiers d’Ether – Les Iov
« Ils n’ont pas de place parmi les vivants ou parmi les morts, ils ne le méritent pas. »
Le Voukol


« Les damnés. Ces hommes et ces femmes furent tous maudits un jour ou restèrent simplement entre la vie et la mort, ne pouvant être accueillis dans le royaume des morts. Leur âme était condamnée à ne jamais trouver le repos, plongés dans le désespoir et l’angoisse de l’errance la plupart finissaient par être assoiffés de vengeance et à tourmenter les mortels qu’ils croisaient.
Un jour l’un d’entre eux s’attaqua à un puissant nécromancien, rendu presque fou il chercha pendant des mois une solution pour se débarrasser de lui. Pourquoi cet errant l’avait-il choisi ? Il ne le sut sans doute jamais. Ether ne parvint qu’à jeter au hasard un puissant sortilège avant de mourir, celui-ci eut effet sur beaucoup de damnés, la majorité pu rejoindre ainsi le monde des morts et trouver la paix qu’ils cherchaient tant, seule une minorité fut transformée. Certains redevinrent vivants et retrouvèrent les mêmes caractéristiques de leur vie antérieure, ils se mêlèrent aux autres mortels et moururent peu à peu. D’autres gardèrent leur état de fantôme à la seule différence que tous pouvaient les voir, on ne sait pas s’ils devinrent à nouveaux invisibles et damnés ou s’ils moururent eux aussi. La plus petite minorité fut bloquée entre la vie et la mort, ils étaient complètement insensibles au temps et se regroupèrent en une petite communauté dans l’une des parties les plus nordiques et isolées de ce monde. Ils construisirent un petit village indépendant et s’ouvrirent peu à peu au monde au bout de plusieurs années. Ils étaient condamnés à leur état de damnés, à errer entre la vie et la mort dans un corps charnel puis à nouveau à l’état d’âme. Les enfants nés dans le village auraient été condamnés à mourir et rejoindre leurs parents si les habitants ne s’étaient pas ouverts aux autres.

On les appela les Iov, ceux qui sont entre la vie et la mort, ou les Héritiers d’Ether. Ils furent recueillis à la disparition des damnés dans les villages voisins, certains semblèrent mourir de désespoir, d’autres de maladies, peu réussirent à survivre. Lorsqu’ils furent adultes ils se mirent en quête de leurs compagnons de jeux d’autrefois et retournèrent au village de leurs parents, ils s’isolèrent à nouveau et se murèrent dans leurs profondes croyances envers les esprits des morts.

Vivant une nouvelle fois en complète autarcie ils ne purent être prévenus des vagues d’invasions et de pillages. Des villageois il ne resta qu’une minorité qui s’enfuit et s’éparpilla dans le monde vouant le peuple à une inexorable extinction.

En simplifiant on peut dire qu’il existe trois générations : les damnés qui sont retournés à leur état originel, leurs enfants qui ont survécus et sont maintenant presque tous disparus, leurs propres enfants qui constituent la génération jeune qui a pour la plupart à peine connu les invasions.

Les Héritiers d’Ether sont originaires de toutes races, on ne peut les distinguer que grâce à certaines caractéristiques. Ils sont comme les incarnations vivantes des morts et leur ressemblent en tout point : ils sont aussi pâles qu’eux et leur peau est glaciale, leur regard est soit vitreux soit vide et leur silhouette fantomatique. A force de les observer on a presque l’impression qu’ils sont inconsistants bien qu’on puisse tout à fait les toucher. Tout contact est déconcertant, d’abord à cause de l’absence de chaleur mais on a aussi la sensation qui fait tout de suite penser à la mort lorsqu’on n’est pas habitué. Ils sont entourés d’une légère aura qui varie entre les tons de blanc et de noir, elle n’est visible qu’avec de l’attention. Ils sont aussi appelés Chimères par certains spécialistes qui les voient comme des êtres de l’imaginaire, des esprits assez puissants pour faire croire à une existence réelle. Ils n’ont bien sûr rien à voir avec les animaux du même nom, on n’a jamais vu l’un d’entre eux posséder le don de métamorphose.

Ils sont très peu attachés à la vie matérielle, leur élément sera toujours quelque chose de volatil, en relation avec les vivants ou avec les morts. Quel que soit leur pouvoir ils ont un don pour la nécromancie et toutes les autres magies avoisinantes.

Etres sur le chemin menant à la vie ou à la mort ils sont confrontés à un moment de leur existence à un choix : celui de la vie, ils rejoindront alors le rang des mortels ; celui de la mort, ils seront alors guidés jusqu’aux enfers ; et enfin celui de rester ce qu’ils sont, c'est-à-dire d’être des Iov.
Leur rapport à la vie et à la mort est complètement différent, lorsqu’ils choisissent ils cessent de vieillir et ne sont plus concernés par le temps qui passe. Le comportement devient alors instable, il leur arrive de fuir brusquement les autres et de revenir de la même manière pour un certain temps, ils se persuadent peu à peu que personne n’est capable de comprendre leur condition, ils se lancent dans des projets parfois complètement extravagants et tout ce qui leur permet d’oublier leur intemporalité et leurs différences les exalte. Ils sont toujours en quête d’une occupation et ne supportent pas la solitude car elle les contraint à réfléchir constamment sur ce qu’ils sont. Ils recherchent autant le contact des vivants que des morts avec parfois une frénésie impressionnante. Bien qu’ils ne soient pas touchés physiquement par le temps il a souvent raison d’eux. La folie et les maladies psychologiques sont souvent les causes principales de leur disparition. On n’a encore jamais observé un Héritier d’Ether mourir de vieillesse. De nombreux témoignages amènent à penser qu’ils n’atteindraient jamais la mort et qu’ils seraient à leur tour damnés une fois leur existence matérielle terminée. »
*
« - Celui qui est né en chemin n’aura jamais le droit ni à la terre ni aux Enfers.
Les dieux outragés l’ont condamné à errer éternellement parmi l’éphémère.
Une fois triste captif d’un corps charnel, il éprouvera désespoir et déchéance.
Une fois emprisonné dans sa propre ombre, il éprouvera anxiété et dégoût.
Impuissant, il finira réduit au néant, après l’ultime et immortelle souffrance.
Par trois fois tombés sous les coups fatals des dieux.
- Pourquoi ?
- Il a commis le crime d’exister. »
Le Voukol


La lumière brutale était aveuglante, des formes floues et colorées dansaient dans les airs : du jaune, du vert, du rouge, du bleu. Lentement elles fusionnaient et se séparaient brusquement, c’était joli. Des sons résonnaient dans l’air, indistincts, les graves se mêlaient aux aigus. Doucement ces voix, ces chants clamaient la même chose, un « Dmitri… Dmitri… ». Dans l’air se succédaient au souffle glacial des bouffées brûlantes, ils se mêlaient jusqu’à se confondre entièrement dans une atmosphère tiède. Légèrement quelque chose de froid et agréable parcourait son visage.
- Mon fils.
Une voix de femme, merveilleusement douce.
- Tu as choisi. C’est fini, tout est fini.
Plongé dans l’obscurité, les ténèbres terribles, le noir profond, indéchirable. Il s’enfonçait, s’enfonçait subitement, il n’y avait plus d’air nulle part, il étouffait. Il s’entendit crier.
- Shhh, n’ait pas peur, personne ne t’emmènera.

Aurores Boréales, Livre I

    Je ne saurais jamais s’il a plu ou si le soleil brillait ce jour là, il n’y a personne pour en témoigner. Je ne saurais jamais si ceux qui se disent être mes parents, mes frères le sont réellement ou s’il ne s’agit que de leurs perpétuels mensonges. Triste existence.

    Nous sommes les damnés, auteurs de mille crimes, nos noms seront maudits à jamais.
    Vous me pensez innocent de tous ces crimes, pauvres naïfs ! Les mêmes vices et les mêmes folies coulent dans mes veines, ils sont avec moi, ils sont un peu de moi, ils sont en moi et me guident par leurs traces sanglantes. J’ai l’impression d’être aussi coupable qu’eux. La seule façon de rejoindre les Enfers et la tranquillité est le repentir. Je n’y ai pas le droit puisque je n’ai rien fait.
    Les damnés ne devaient pas avoir de fils ou de filles. Ceux qui ont choisi la mort sont morts, ceux qui ont choisi la vie sont morts, ceux qui n’ont rien choisi mourront mais les Iov n’ont pas le droit à la mort. Le descendant d’un Iov ne peut choisir rien d’autre que le destin de ses ancêtres.

    La Mort je la connais bien, c’est une compagne familière, toujours à mes côtés elle ricane de mon ignorance. Je n’ai jamais considéré mon existence comme une bénédiction ou une malédiction. Je ne peux pas vous parler de mon enfance, quand on choisit d’être Iov tout notre passé s’efface. On peut observer chaque côté de l’existence mais nous n’en avons ni souvenir ni avis personnel, pour nous il s’agit simplement de mots dont nous avons parfois du mal à saisir le sens, l’existence change-t-elle quand elle passe de la vie à la mort ou quand elle n’appartient à aucun de ces deux états ?

    J’ai dû connaitre les invasions, ce n’est maintenant plus pour moi qu’un fait historique dont on m’a parlé. J’ai ouvert les yeux quand j’avais une trentaine d’années, les damnés Iov et Karn étaient présents autour de moi pour m’accompagner. Notre peuple avait été éparpillé mais ils savaient toujours où aller quand l’un de nous arrivait à l’heure du Choix.
*
Il se passa assez de temps pour qu’il connaisse le royaume des morts du point de vue des damnés, assez pour qu’il devienne un talentueux nécromancien et qu’il parte à la recherche du temps oublié, en vain. Pourtant ses dons l’intriguaient, sa condition particulière ne pouvait pas autant influer sur ses capacités, les choses lui revenaient comme des réminiscences insaisissables qui aimaient s’obscurcir lorsqu’il croyait les comprendre enfin.

Ce fut l’un des moments les plus heureux de son existence, il n’était pas confronté aux problèmes des mortels, ne pas savoir ce que voulait dire vieillir n’était à l’époque pas un problème et qu’on le croit fou parce qu’il semblait parler seul ne le dérangeait pas le moins du monde. Mais si le temps l’avait oublié cela n’empêcha pas les choses de changer. Sa notion de la durée, altérée ne lui permettait pas de comprendre ce concept et après que les siens partent accompagner un autre Iov il avait du mal à accepter le fait de ne pas pouvoir revenir à ce moment là. Il considérait que les choses faisaient toute partie du présent et ne comprit jamais quel était ce futur et ce passé dont les gens se préoccupait tant.

Ses premières confrontations à la société le poussèrent à s’isoler radicalement mais supportant trop difficilement ce retirement il revint sur ses pas et se laissa corrompre par les idéaux des mortels, finissant peu à peu par croire que son existence en dehors du temps était malheureuse, une punition que les dieux lui avaient infligé pour des crimes qu’il ne connaissait pas. Le remord et le pardon étaient impossibles.

    Les brumes de Borée

L’odeur de la mer s’était répandue depuis la création de ce monde sur la plage enneigée, être plus doué que la normale même parmi les siens en nécromancie il était accompagné par plusieurs esprits de morts. Même s’il s’entendait bien avec eux, les morts ne comprenaient pas plus que les vivants son existence singulière, il avait fini par renoncer à expliquer encore et encore son histoire et à essayer d’ériger une liste des différences. Il comprenait maintenant pourquoi les Iov étaient si peu connus et si peu loquaces sur leurs conditions, et puis il avait eu des problèmes, sa pseudo immortalité ou du moins intemporalité suscitait l’envie parmi ceux qui avaient peur de vieillir et de mourir, une chose qui concernait bien des hommes.

- Je suis Dmitri, originaire des montagnes boréales ! Et je ne suis qu’un simple humain… Cria-t-il.

La mer immobilisée par les glaces ne lui donna pas de réponse.
Il allait s’occuper pour tout oublier, penser le moins possible à ce qui l’empêchait de dormir, de vivre normalement, d’être un être comme tout le monde, un simple humain. Il ne connaissait pas les races dont il pouvait être issu, pour les siens il existait quatre races : les mortels, les morts, les Iov et les dieux immortels.

Il était temps de laisser la nécromancie et de se concentrer sur un pouvoir bien différent : l’électromagnétisme. Il chassa brusquement les esprits sans se soucier de leur mécontentement, ils avaient l’éternité pour se calmer.

Aurores Boréales, Livre V

    Le temps, qu’est-ce que le temps ? Expliquez-moi sinon je crois que je ne comprendrais jamais ! Bien sûr personne ne sera capable de me le dire, ils ne comprennent pas, ils ne savent pas, peut être ai-je eu droit en tant que Iov aux savoirs des Vybor, la plupart d’entre eux n’y auront jamais accès. C’est un jeu d’enfant pour moi de les convoquer, un jeu certes dangereux mais tout à fait plaisant !

    J’ai passé un temps infini à maîtriser mon élément, je ne saurais vous dire si j’ai mis des jours ou des siècles, dans mon autarcie brutale je n’ai pas compté les jours, là bas le jour et la nuit dure bien plus et je n’ai pas en moi la notion du temps comme les autres hommes.
    Pendant ce temps là j’ai côtoyé beaucoup de Khov, ils m’apportaient des ennuis mais la plupart aiment s’aventurer dans les territoires nordiques surtout quand un Iov est dans les parages ! Si le Voukol dit vrai je deviendrais Khov, il semble que j’ai trahi trop de secrets, découvert trop de choses pour qu’on me laisse ma liberté. Mais peu importe, je saurais me défaire de mes chaînes, que les chasseurs me courent après, mon existence n’en sera que plus plaisante ! J’aime faire ça, particulièrement ce qu’on appelle « cache-cache » ou autres jeux enfantins.

    Rédiger cette sorte de testament me donne l’impression que je vais bientôt disparaître, mais lecteurs fidèles je vous livre une connaissance qui vous éclaircira peut être sur mon écriture hasardeuse et ésotérique.

Les Disciples de Chaos – Les Karn

« Que les damnés méritent ou non leur condition n’est pas une affaire dont les mortels devraient s’occuper. »
Le Voukol


« Les Karn, plus connus sous le nom de damnés, leur apparition remonte à la nuit des temps, à l’aube des premiers morts. Contrairement aux Iov ils sont plus ou moins passés du côté de la mort, il s’agit de sorte de spectres, de fantômes que les mortels sont dans l’incapacité de voir. On ne peut déceler leur présence que par des intuitions et l’usage de la nécromancie.

Ces damnés sont de toutes origines, il est difficile d’en faire un réel portrait, leur seul trait commun est l’angoisse d’être invisible, de n’avoir aucun autre but que d’errer. Ils aiment tourmenter ou décharger leurs tourments sur les mortels, terrifier l’un d’eux sans que celui-ci ne comprenne ce qu’il lui prend est bien le seul plaisir qui leur est accordé. Ils ont différentes manières de procéder, les énumérer et les expliquer serait bien trop long et inutile.
En revanche, ils ne sont pas invisibles aux yeux des morts et des Iov, ils peuvent aussi communiquer avec eux et ainsi leur transmettre leur savoir. Les mortels doivent les invoquer pour avoir un réel contact avec eux.

Quant aux Iov qui deviennent Karn, et cela est aussi valable pour les Khov, ils restent toujours sur le chemin qui mène à la vie ou à la mort et sont condamnés à ne rejoindre aucun de ces états là. Cependant cette condition qui pourrait se rapprocher de la vie ou de l’existence que mène les morts est bien différente aux yeux des Iov qui ont pendant longtemps comparé leurs différences. Elles se révèlent trop subtiles pour être compréhensibles à toute autre être, qu’il soit vivant ou mort.
Il est fréquent qu’on appelle les Iov ayant fini leur existence visible des Iovakarn ou des Iovokhov pour mieux les distinguer de leurs confrères. »


    Le Feu Sacré

Il n’était pas interdit de pénétrer dans ces lieux et pour lui cela ne changerait jamais rien, il en avait trop fait de toute manière pour espérer encore échapper à sa disparition qui approchait, reculait… qu’en savait-il, le temps n’existait pas ici.
Vivre au présent, ne plus avoir à penser à ce qui avait été et ce qui sera était une chose difficilement acceptable pour ceux qui arrivaient, ne plus avoir à planifier ou n’avoir aucun but, voilà le sort qui leur était réservé. Certains avaient droit à obtenir toutes les connaissances et n’en étaient pas plus satisfaits, pour les mortels ce qui avait toujours compté était la chasse et non le lièvre. Cela ne changeait pas grand-chose pour lui, être du côté de la vie ou du côté de la mort lui donnait toujours cette cruelle impression de n’appartenir à aucun de ces deux mondes.

Bien qu’il sache parfaitement à quoi il devait s’attendre c’était la première fois qu’il venait, il y avait songé de nombreuses fois auparavant mais n’était pas prêt à franchir le pas.
Les terres étaient arides et désertiques, éclairées d’une lumière qui lui paraissait rouge-orangée. Il se trouvait aux rives d’un fleuve mort, l’eau n’avait pas de direction, pourtant il savait qu’elle était animée par un esprit qui empêchait de passer ceux qui n’étaient pas encore arrivés au bon moment. On ne devrait jamais traverser ce fleuve deux fois, sous peine de prendre le risque d’être maudit, pourchassé, tué. Lui était déjà maudit, ne mourrait jamais puisqu’il n’était jamais né et avait déjà été pourchassé tant de fois qu’il n’avait pas peur d’eux.
L’accès n’avait jamais été interdit aux Iov, il était simplement mal vu puisqu’ils n’avaient pas encore disparus. Un passeur arriva, chargé de guider l’âme des morts jusqu’à leur nouveau royaume.

- Un Iov ne devrait pas venir jusqu’ici.
- M’empêcherez-vous de passer ?
- Non, je vous attendais, je suis un devin des temps d’autrefois, venez car j’ai beaucoup de choses à vous dire.


Aurores Boréales, Livre III

    On n’avait jamais parlé de cette manière à tout autre Iov, d’habitude les passeurs se contentaient de faire leur travail sans dire un mot. Mais détrompez vous, je ne suis pas quelqu’un d’exceptionnel et aucune prophétie obscure ne plane sur ma tête si ce n’est celle qui est chargée de me maudire et de faire de moi un damné et rien ne peut être pire que cela. Quand on a toujours vécu condamné on n’accepte jamais vraiment de l’être, pourquoi nous ? Après tout notre condition vient d’un nécromancien qui a tenté de se débarrasser d’un Khov, est-ce leur faute ou la nôtre si le sortilège a agi autrement ?

    Ce qu’il m’a dit n’a pas d’importance pour vous, il n’y a ni savoir caché, ni informations intéressantes, notre discussion m’a simplement permis de mieux comprendre les mortels et les morts et de réussir à m’intégrer à eux, de faire comme si j’étais l’un des leurs et qu’ils m’apprécient.

    Pendant ma visite ce n’est pas le passeur qui m’a guidé jusqu’à Morgat, peut être que quelque dieu voulait que les choses se passent ainsi, je ne pourrais jamais le savoir. Elle est morte depuis bien longtemps mais maîtresse des illusions elle m’a fait voir ce que je voulais, elle m’a manipulé pour que je la ramène à la vie, avec moi. Ce n’était que sa froide ambition et le temps que je lui résistai fit qu’elle se prit d’affection pour moi.
    Elle avait peur alors elle a attendu que je l’invoque à la vie, j’ai presque réussi, elle a rejoint le rang des Iov mais j’ignore si elle subira les mêmes tourments que nous, si elle me rejoindra quand je disparaitrai ou si nous serons séparé à jamais. C’est là qu’elle m’a tout dit, que j’ai su qu’elle n’était pas qu’un chacal mais un dragon d’une race éteinte. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je lui ai pardonné.

    Nous ne sommes pas comme les autres, nous ne sommes que des demi-liés, je crois que mon invocation nous a liés mais elle n’était pas assez puissante pour réussir, si seulement elle ne m’avait pas menti… Elle a perdu la vue à cause de moi.

    Ce moment est trop douloureux pour que j’en parle encore, lecteurs curieux je préfère vous livrer mon destin plutôt que de poursuivre ce récit.

Les Partisans d’Oneiroi – Les Khov

« Ces maîtres chimériques sont les magiciens qu’on ne souhaiterait jamais rencontrer. »
Le Voukol


« Les plus redoutables parmi ceux qu’on a maudit, leur origine reste obscure et ésotérique. On dit néanmoins que les Karn ayant obtenu le pardon rejoindraient les Enfers et seraient aussi appelés Khov mais il s’agit d’une vulgarisation, on les appelait à l’origine les Khovan. Pour simplifier il est préférable de les considérer comme de simples morts plutôt que de les confondre avec leurs compagnons d’une toute autre nature.

Les Khov sont enfermés au plus profond des Enfers, dans un lieu que l’on nommera l’Otaï. Certains d’entre eux sont condamnés éternellement aux pires souffrances et la liste d’entre eux est bien trop longue pour être citée. Il est aisé d’imaginer quels sont ces châtiments et certains d’entre eux sont bien célèbres parmi les mortels.
On dit qu’il s’agit des êtres les plus puissants parmi les morts, c’est complètement faux, la puissance d’un mort n’est pas exactement celle qu’il avait lorsqu’il était vivant, certains spécialistes ont tenté de comprendre comment elle évoluait à la mort mais leurs résultats sont flous et incertains, autant dire que la répartition fait preuve d’un jugement arbitraire. Cette croyance provient du fait que les Khov qui se sont échappés se sont révélés pour la plupart être très puissants mais il ne faut pas faire un rapprochement naïf entre la ruse et la malhonnêteté qui les habite et leur puissance. Il faut simplement être plus intelligent et sournois que la plupart pour déjouer les gardiens et les dieux des Enfers.

Lorsqu’un Khov réussi à s’échapper il est moins sujet au tourment que les Karn mais tout comme eux il est complètement invisible pour les mortels. On nommera ces vagabonds des Zaïdisvet. Etres de la pire espèce ce sont eux qui commettent ou plutôt recommettent les pires crimes connus de ce monde. Les Zveropolk sont les gardiens spécialisés dans la chasse des Khov qui se sont échappés. Ils sont de simples esprits de morts et se caractérisent par leur loyauté, ils ont un flair, un sixième sens pour déceler les évadés et possèdent un unique pouvoir : celui de ramener les Zaïdisvet dans l’Otaï et de leur faire subir un supplice durant deux à trois fois plus longtemps que le temps de leur évasion. Le pouvoir des Zveropolk se manifeste très différemment selon les circonstances, cependant en appeler un au moyen de la nécromancie n’est pas la meilleure des idées puisqu’ils sont aussi capables d’écarter voire de tuer tout être se mettant sur le chemin qui les mène à celui qu’ils recherchent. Ces êtres sordides se déplacent rarement seuls, leur nombre varie en fonction de la dangerosité de leur proie, en général ils sont deux ou trois.

On n’a pas encore déterminé les raisons de l’évolution de certains Iov en Khov, la majorité d’entre eux avaient des ancêtres Khov mais il n’est pas rare qu’ils n’aient commis aucun crime. Des hypothèses prétendent qu’il s’agirait de Iov n’éprouvant pas ou peu de culpabilité.
Autre fait rare : certains Karn deviennent Khov, les raisons sont, à ce jour inconnues. Par contre l’évolution dans le sens contraire n’a jamais été connue. Jusqu’à maintenant, trois damnés ont connu les trois stades.

Les Khov se sont révélés maîtres dans la dissimulation, l’illusion et les sciences occultes. Généralement seul un spécialiste est capable de distinguer un Khov d’un Karn et ils sont si discrets que la plupart des mortels ne se doutent même pas qu’une éventuelle malédiction tombée sur eux pourrait être à l’origine des tourments d’un damné. »
*
Il existe onze livres.
Ces livres ont été trouvés devant la porte d’une bibliothèque.
On n’a pas su déterminer une chronologie, les livres parlent plusieurs fois d’épisodes très ressemblants où les personnages qui accompagnent Dmitri Vannovski changent, dans certains nous pensions qu’ils n’étaient pas encore apparus dans son histoire, par exemple son dragon Morgat est présent à son réveil qu’il raconte dans le livre I et pas dans celui qu’il raconte dans le livre IV, d’autre part elle a été invoqué alors qu’il semblait avoir déjà beaucoup vécu.
Les chercheurs restent perplexes, ces livres tomberont sans doute dans l’oubli puisque personne ne semble être capable de les comprendre. Seul le tableau extrêmement précis et réaliste du royaume des morts est encore étudié à l’heure actuelle.

Famille : Ses grands parents paternels : le Khov Iemelian et la Karn Aza. Ses grands parents maternels le Karn Moltchan et la Khov Ïa.
Son père, le Khov Vladimir, on ne connaît pas ses crimes.
Sa mère, la Karn Sofia, réputée pour ses centaines de tortures plus horribles les unes que les autres.
Tous ont été Iov, ses grands parents sont retournés à leur état originel après la naissance de leurs enfants et ses parents ont fini par changer d’état.
Son frère jumeau Ippolit, porté disparu.
Tous les autres Iov, Karn et Khov.

b]Liens[/b] : Il n’a jamais cherché à garder contact avec ses anciens amis.

    * Suppléments


Les pouvoirs de son élément :
L’élément de Dmitri s’est révélé dès sa naissance, ainsi son corps lui-même y est extrêmement sensible, il constitue un pôle moyen alors que les autres êtres vivants sont des pôles faibles. La force de son pouvoir varie en fonction de sa proximité avec ces pôles électromagnétiques : plus il est près d’un grand pôle plus il a la capacité de jeter des sorts puissants et dévastateurs.

Il y existe différents manières d’utiliser son élément. Il peut s’en servir simplement en la lançant contre quelqu’un d’autre comme on pourrait le faire avec de l’eau par exemple mais l’énergie étant régie différemment que cet élément l’attaque sera peu puissante surtout à proximité d’un grand pôle. La manière la plus efficace est de se servir de son corps pour attirer ou repousser l’énergie à un endroit bien précis. Ainsi il a la possibilité d’intensifier son énergie s’il y en a peu et en modifiant rigoureusement l’attraction il peut créer un passage où l’énergie passe facilement et en ne perdant pas trop de sa puissance. Avec la même technique il a la possibilité de déplacer des objets bien que cela nécessite beaucoup plus d’énergie et soit très épuisant.

Il est possible aussi de séparer cette double énergie et d’utiliser uniquement la branche magnétique ou la branche électrique. L’avantage du magnétisme est qu’il est invisible pour la plupart des gens mais moins puissant comparé à l’électricité qui peut être utilisée sous forme d’éclairs par exemple.

Un tel élément a néanmoins autant de limites que de possibilités, il n’est pas efficace à longue distance puisque l’énergie même dans un tunnel très bien érigé se disperse peu à peu. Le danger de ce pouvoir est proportionnel à sa puissance, pour celui qui l’utilise comme pour les autres. Une attaque d’une grande envergure a toujours des risques de se propager s’il ne maîtrise pas à chaque instant l’énergie qu’il utilise. Cela demande une concentration intense, une très bonne forme physique et est avant tout fatiguant. Comparé à d’autres éléments ce n’est pas le pouvoir avec lequel on peut se battre pendant des heures entières, il demande de la technique et de la stratégie.
De plus attaquer quelqu’un qui possède des pouvoirs similaires serait une très mauvaise idée puisque le contact entre deux énergies peut être… explosif. A moins d’être un maître dans le domaine les chances de survivre à un combat qui solliciterait une énergie massive sont plus que minimes.

Dmitri connaît un nombre assez conséquent de sorts et a des années de pratique derrière lui, s’il n’est pas non plus un expert il se débrouille bien. Il sait quelles sont ses limites et ses possibilités et il n’utilise que rarement son pouvoir à grande ampleur. Malgré son caractère il a de l’expérience dans le combat puisque ses nombreuses expériences dans le domaine des morts n’ont pas toujours plu.

Comme tout Iov il a des facilités en nécromancie, il pratique depuis qu’il a fait son Choix et est passé maître. Son pouvoir électromagnétique est un atout, il lui permet d’invoquer plus facilement les morts jusqu’à lui. Malgré son talent inné il ne pense pas être un bon pédagogue, c’est pour cette raison qu’il n’a accepté d’être professeur que temporairement.

Objets en sa possession : Un nombre incalculable d’amulettes et de talismans, des livres reliés en cuir.

Animaux de compagnie : Aucun

Autre : Il n’existe pas entre eux de lien dragon-dragonnier, seule Morgat est attachée à son invocateur. L’inachèvement de leur relation entraîne de multiples conséquences : Dmitri n’a pas d’ascendant et ne peut pas communiquer mentalement avec son dragon. Pour elle le seul moyen de lui transmettre quelque chose se fait par des signes et des illusions.

    * Présentation du Dragon


Nom : Morgat (prononcer Morga)
Age : Quatre cent cinquante-sept ans
Sexe : Féminin
Elément : Illusion

Les Anubiens : Il s’agit d’une lignée complètement éteinte depuis la guerre qui opposa les dragons aux hommes. En effet la branche reptile était la plus répandue et elle fut la seule qui eut assez de survivants pour qu’elle puisse se reproduire et repeupler le monde de dragons.
On dit que cette race fut créée par le dieu Anubis qui voulaient des êtres à son image. Il donna aux plus valeureux d’entre eux des ailes pour qu’ils puissent être libres des hommes. La plupart d’entre eux lui tenait compagnie dans le monde des morts et lui servaient aussi de gardes personnels.

Rare furent les dragonniers qui pouvaient se vanter d’avoir un Anubien pour dragon car ceux-ci sont restés en marge de la civilisation. Ils étaient très solitaires et préféraient rester dans le désert ou parmi les hommes. De plus les dragons-reptiles en restant longtemps dans leur œuf ont tendance à se lier pour celui qui les recueille contrairement aux Anubiens qui ont les mêmes caractéristiques que les mammifères.

Les spécialistes ont déclarés depuis longtemps la race éteinte puisque parmi les individus dans le monde des morts aucun ne se trouve être vivant et que l’existence d’Anubis ni leur lien avec le dieu n’ont pu être prouvés. Il est impossible de nos jours de se prononcer sur leur espérance de vie.

Physique : Morgat conformément à sa race ressemble traits pour traits à un chacal. Elle provient d’une famille aux poils longs et au pelage noir, dotés de grandes ailes dont les membranes sont d’un rouge grenat. Ses seules armes sont ses griffes et ses crocs, elle n’a aucune corne et n’a de commun avec ses cousins dragon-reptiles que ses ailes. Ses yeux sont de couleur rouge, ils n’ont ni iris ni pupille.

Mais la dragonne n’aime pas montrer sa véritable apparence, maîtrisant à merveille l’illusion elle se transforme en un simple chacal noir de même taille mais cette fois à poils courts. Ses yeux sont noirs et brillants, elle parait tout à fait inoffensive de cette manière. Mais il ne s’agit que d’une illusion, elle replie ses ailes sur son corps pour que personne ne s’y heurte et désireuse de ne pas montrer sa véritable apparence elle se montre agressive à quiconque veut la caresser.

Caractère : Peu loquace que ce soit avec les hommes ou les dragons, elle agit souvent de manière sournoise et dissimule son caractère, ses capacités magiques et même son physique. Son expérience due à son grand âge l’a rendue méfiante, elle ne croit que ce qu’elle découvre elle-même et trouve Dmitri beaucoup trop inconscient et confiant, elle veille farouchement sur lui de peur qu’il lui arrive quelque chose.
Son invocateur depuis qu’il l’a ramené à la vie a réussi à lui communiquer sa joie naturelle, elle est devenue très joueuse, on a presque l’impression qu’elle est encore un grand enfant.

Contrairement à son maître elle n’aime pas beaucoup la société et elle le lui montre bien, c’est d’ailleurs l’un des sujets les plus fréquents de leurs disputes. Elle éprouve un sentiment d’amour profond envers lui, même s’il ne lui accorde pas toujours l’attention et l’affection qu’elle désirerait. C’est l’une des raisons pour laquelle elle n’aime que peu les gens qui entourent Dmitri, elle est très jalouse et se montre parfois méchante avec eux – surtout les femmes – s’il ne l’arrête pas.
Malgré leur lien inachevé et leurs divergences ils restent très complices surtout lorsqu’ils sont seuls, elle devient alors très expressive à travers son attitude et ses illusions.

Signes Particuliers : Comme elle est aveugle elle utilise son flair, son ouïe et surtout la présence de son maître qu’elle ressent pour se déplacer et comprendre l’environnement qui l’entoure. Elle pratique beaucoup l’illusion et apparaît aux yeux de tous la plupart comme un joli et inoffensif chacal, on croirait presque qu’elle ne pourrait pas faire de mal à une mouche.

Images : Illusion et forme naturelle

    * Derrière le miroir


Un mot sur vous ? : Vous me connaissez déjà ! Et vous êtes bien courageux si vous êtes arrivés au bout de cette longue fiche !
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Idril Calafas

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MessageSujet: Re: Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou|   Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou| I_icon_minitimeDim 14 Fév - 0:42

Salutations !

Il fut difficile d'arriver au bout de cette fiche, je dois l'avouer ! Et dans toutes ces lignes, je ne crois avoir rien vu d'anormal, ou d'incohérent. Je te valide donc, ami d'un dragon étrange !

En tant que joueuse, et si cela t'intéresse, j'aimerais lier ton personnage au mien car je pense que le profil de Dmitri a tout pour fasciner ma petite Idril, qui a choisi les Techniques Vaudou comme option. Nous pourrons en parler, à l'occasion.

Bon jeu parmi nous !
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Dmitri Vannovski
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MessageSujet: Re: Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou|   Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou| I_icon_minitimeDim 14 Fév - 0:48

Eh oui, quand je suis inspiré je fais dans la longueur ! J'espère que la lecture n'était pas pour autant déplaisante !

Ce serait intéressant pour moi aussi, je suis très ouvert à toutes les rencontres que je pourrais faire en dehors de mes cours ! Je te propose de voir par mp pour un rp ?
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MessageSujet: Re: Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou|   Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou| I_icon_minitimeDim 14 Fév - 0:49

Avec plaisir ! Discutons-en en privé !
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MessageSujet: Re: Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou|   Dmitri Vannovski |Nécromancie et techniques Vaudou| I_icon_minitime

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