Maelthra Magthere
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Maelthra Magthere

Des Dragons et de la Magie
 
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 Idril Calafas [Kiah'l]

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Idril Calafas

Amazone aux humeurs belliqueuses
Princesse Banane

Idril Calafas


Messages : 194
Date d'inscription : 24/07/2009
Race : Amazone Nordique
Fonction : Deuxième année
Age du Personnage : 18 ans

Carnet Draconique
Nom du Dragon: Aldor
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MessageSujet: Idril Calafas [Kiah'l]   Idril Calafas [Kiah'l] I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 14:26

    * Identité

    Nom : Calafas
    Prénom : Idril
    Âge : 18 ans
    Sexe : Féminin
    Race : Amazone Nordique
    État civil : Inconnu
    Élément : Sacré - Ascendant Glace
    Année d'étude : Deuxième année

    * Je suis unique

    Caractère : Impétueuse, fière et acariâtre. Ainsi pourrait être résumé le caractère de cette Amazone. Seulement, cela serait bien trop réducteur.

    Cette Enfant de Freyja est une jeune femme froide, impassible et sans grande compassion. Élevée sur un champs de bataille depuis son plus jeune âge, Idril est devenue une combattante hors pair au fil des années, vivant au travers de sa lame. Ayant perdu beaucoup de ses proches à la guerre, elle est devenue insensible et solitaire, préférant fuir la compagnie d'autrui pour ne pas avoir à subir le revers d'un attachement profond. Marquée à vif par la perte d'êtres chers, cette princesse nordique s'est enfoncée peu à peu dans une spirale infernale, oubliant son humanité pour devenir une machine à tuer sans sentiments, sans peur. Aveuglée par sa soif de vengeance, Idril n'a plus qu'un unique but : devenir plus forte. Encore et encore, afin de renverser le régime de celui qui a causé la déchéance de son royaume. Parfois au détriment des valeurs qu'elle défend farouchement. Incroyablement fière de ses origines et de sa culture, Idril supporte difficilement ceux qui ne comprennent pas et surtout qui ne respectent pas les codes de conduite élémentaire. Ayant un sens de l'honneur exacerbé, elle déteste toute forme d'insolence et d'insubordination. Peu habituée à ce que ses dires ne soient pas pris comme des ordres, elle s'offusque outre mesure. A cela s'ajoutent une haine et une rancœur tenaces, qu'elle accorde à quiconque ose l'insulter ou lui manquer de respect. Mieux vaut sympathiser avec elle que de l'avoir dans ses détracteurs ... Peu encline à accorder sa confiance, elle est aussi loyale que dévouée. Elle se donnera corps et âme pour tenir une promesse faite à un Ami. Une fois sa confiance acquise, il est rare que la princesse revienne en arrière. Cependant, elle exècre les traîtres. Ne tentez jamais de jouer avec sa confiance, elle vous tuerait pour ça! Prompte à dégainer sa lame, elle fait confiance à son glaive pour se sortir des situations délicates ou pour régler un différend, quitte parfois à surestimer ses capacités de guerrières. D'ailleurs, elle ne se sépare jamais de Glyrin, même pour dormir ou pour aller prendre un bain.

    Physique : Idril est une jeune femme d'assez grande taille et de carrure plutôt impressionante, bien qu'elle soit relativement petite pour une Amazone. Son maintien est altier et son allure, princière. Son port de tête est caractéristique des monarques d'autrefois et on devine aisément que du sang royal coule dans ses veines. Sa peau est opalescente, comme faite de nacre. On la devine douce et agréable au toucher. Sa longue chevelure, souvent relevée en chignon ou queue de cheval, est dorée comme les blés. Parfois, selon la luminosité du moment, ils semblent blancs, comme faits de fils d'argent. Son visage, plutôt anguleux, est droit et austère. Ses prunelles sont des joyaux d'émeraude, captivants et envoutants. D'une couleur profonde et peu commune, ses yeux traduisent un regard impitoyable et sévère. Deux fins sourcils souvent arqués ou froncés viennent renforcer l'impression de dureté qui se dégage de ce regard si particulier. Son nez est joliment dessiné et ses lèvres, petites et rose pâle, sont gracieusement posées.
    Idril n'est pas particulièrement jolie mais elle a le charme froid des femmes du nord. Qui plus est, elle est naturellement élégante et raffinée, quelque soit sa tenue. Même simplement vêtue, on devine son ascendance noble et puissante. En toutes circonstances, son charme et sa délicatesse transparaissent spontanément, sans effort particulier. Pourtant, une fois armée de son épée, il ne reste plus rien d'une princesse sage et soignée. Elle devient une machine à combattre effroyable.

    Habitudes et préférences : Idril aime se vêtir de tenues simples, agréables à porter et facilitant l'aisance du mouvement. Le plus souvent, elle porte une tunique de lin ou de flanelle en fonction des saisons, par dessus laquelle elle enfile un chandail de laine épaisse par temps hivernal. Un pantalon de laine ou de coton vient contribuer à sa tenue habituelle, tandis que de hautes bottes lourdes ou des sandales spartiates sont ses chausses de prédilection. Lorsque l'occasion s'y prête, elle apprécie revêtir de longues robes de facture modeste, sans dentelles affriolantes, mais de riche étoffe.

    Image(s) de votre personnage : Ici ou

    Signes particuliers : Idril possède un petit tatouage sur l'épaule gauche, faisant référence à son appartenance à la caste amazone. Il s'agit d'un symbole mystique, une sorte de rune ancienne devant préserver le courage et la force mentale de son possesseur. Par ailleurs, son corps est parsemé de cicatrices diverses, vestiges de l'horreur de la guerre. La plus impressionnante est celle qui lui barre le dos sur une trentaine de centimètres de long. Une blessure de guerre des plus saisissantes.


    * Suppléments

    Les pouvoirs de son élément : Étant une Amazone de la plus pure espèce, Idril est naturellement désavantagée dans la pratique de la magie. Son enseignement et son apprentissage furent exclusivement dédiés au combat à l'arme blanche, occultant ainsi tout ce qui faisait appel à la Magie. Ayant une position hiérarchique des plus élevées dans son royaume, elle put néanmoins aborder cette discipline quelques rares fois, apprenant ainsi les bases d'une telle pratique. Elle découvrit avec patience la nature de son élément et à y réfléchir, il n'était guère étonnant que son pouvoir relève du Sacré. Baignée depuis sa plus tendre enfance dans le culte des Divinités, Idril est naturellement familiarisé avec la Foi et la Croyance, maîtres mots du type Sacré. Cet élément, aussi subtile que complexe, diffère selon les individus. Dans le fonds, le pouvoir reste identique et basé sur la croyance des entités supérieures tournée vers la Lumière et la Création.

    En caricaturant légèrement, Idril matérialise sa Foi en la déesse Freyja en sorts magiques. Pour le moment, elle ne parvient qu'à réaliser des sorts relativement mineurs comme l'envoi d'une poudre lumineuse pour éblouir l'adversaire ou l'invocation d'une main divine venant dévier le point d'impact d'une attaque ne pouvant être esquivée. Avec un peu plus d'entraînement, elle serait capable de matérialiser un bouclier lumineux la protégeant de ses assaillants ou une épée céleste attaquant en double avec elle.

    Matières choisies : Vol à Dos de Dragon + Invocation
    Options choisies : Invocation + Techniques Vaudou

    Objets en sa possession : Idril possède un glaive de facture peu commune, forgé dans un métal des plus résistants et nommé Glyrin. Sa lame porte des runes celtiques signifiant en langage commun « Pour mon peuple ». Ces runes brillent parfois d'une étrange lueur bleutée, pour signaler la présence d'un ennemi ou d'un danger potentiel. De nombreuses légendes concernent cette arme transmise de générations en générations aux Reines Amazones. La plus courante est celle qui prétend que Glyrin a été forgé par la déesse Freyja elle-même. D'autre part, la jeune fille possède un médaillon fait d'émeraude, assorti à la couleur de ses yeux, qu'elle porte continuellement autour de son cou. Il s'agit d'un cadeau de Morzan, son confident le plus intime.

    Animaux de compagnie : Idril possède une magnifique monture répondant au nom d'Alzan. Âgé de six ans, ce cheval à la robe blanche et à la crinière argentée est son plus fidèle compagnon. Elle n'accepte pas l'idée de se séparer de lui. Il a été placé dans les écuries de Maelthra Magthere et la princesse nordique lui rend visite très souvent.

    Autre : /

    * Présentation du Dragon

    Nom : Aldor
    Age : Encore dans son œuf
    Sexe : Masculin

    Physique : Quadrupède et possédant deux longues et larges ailes, Aldor est très imposant tant par sa taille que par sa couleur. Ses écailles sont, pour la majorité, d'une teinte noire ténébreuse. Celles présentes sur son cou et son ventre rappellent en revanche la couleur Sienne. La membrane de ses ailes possède une nuance grise plus terne que le reste de son corps. Il possède deux longues cornes striées et courbées vers l'avant, de chaque côté de son crâne, ainsi qu'une crête aux larges pointes traversant sa boîte crânienne sur toute la largeur. Il en possède également une seconde sur toute la longueur de sa queue, terminée par de redoutables pics aussi acérés que des lames de rasoir dont ils se sert pour se défendre. Son museau est très allongé, formant presqu'une gueule triangulaire. Sa mâchoire, assez petite, dispose de crocs peu résistants dont Aldor ne se sert que pour manger. Ses yeux sont comme fait d'ambre et il utilise la profondeur de son regard pour troubler ses adversaires. Ses pattes, trapues et lourdes, sont pourvues de terribles griffes rétractiles. Dans l'ensemble, Aldor semble être plus courtaud et écrasant qu'agile et rapide. D'ailleurs, son vol est peu gracieux et même s'il se débrouille correctement, il est beaucoup plus à l'aise sur la Terre ferme. Son cri est grave et sonore, comme un raclement profond et sourd. Son souffle est glacé contrairement à la majorité des Dragons qui crachent du feu. Lui crache de la brume glacée.

    Caractère : Aldor est tout aussi calme, voire plus, que sa compagne bipède. Attentif et silencieux, il n'aime pas précipiter les choses et souhaite toujours prendre son temps pour analyser une situation. Extrêmement prudent, il n'agit jamais sans avoir réfléchi longuement aux conséquences de ses actes. Avisé et sage, il n'ira jamais se mettre dans une situation délicate, sauf si c'est pour le bien d'Idril. Bien moins impulsif que cette dernière, il est beaucoup plus passif, trait de caractère que cette dernière a parfois du mal à supporter. Quant à lui, c'est la fierté de sa Dragonnière qu'il n'aime guère. Il n'hésitera pas à le lui reprocher régulièrement et à la rabrouer quand il le faut. De nature sympathique et avenante, Aldor ne comprend pas pourquoi Idril se montre aussi austère parfois envers les autres humanoïdes. Assez tolérant dans l'ensemble, ce Dragon pense que sa compagne est trop fermée d'esprit pour évoluer correctement. Pourtant, malgré ses défauts, il l'aime d'un amour sincère et parfois jalousement. Peu démonstratif de ses sentiments en général, il n'hésitera pas à se laisser submerger par une colère sourde s'il sent que quelqu'un menace sa Dragonnière. Loyal et fidèle, il ne trahirait jamais ceux qu'il apprécie.


    Signes Particuliers : /

    Images : Ici

    * Derrière le miroir
    Un mot sur vous ? Princesse Pingouin ?
    Co*de /
    Disponibilités Variables
    D'où connaissez Vous le forum? C'est une longue histoire d'amour [/i]
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MessageSujet: Re: Idril Calafas [Kiah'l]   Idril Calafas [Kiah'l] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 16:17

* Histoire

Le souffle court, les cheveux désordonnés et les pommettes rouges, Idril se laissa tomber sur les genoux. Les poings serrés violemment à en faire blanchir les articulations et les ongles plantés si fort dans sa peau à en entailler la chair, elle respira par saccades. Des larmes amères coulaient à flot sur son visage rougi par l’effort qu’elle venait de fournir. Un cri rageur et désespéré sortit finalement de sa gorge, comme pour défier les plaines qui s’étendaient devant elle à perte d’horizon. Puis elle s’effondra sur le sol, entre l’inconscience et l’éveil, tourmentée par la nouvelle qu’on lui avait porté : sa mère avait été assassinée. Et par le plus cruel des Hommes.

Son esprit vagabonda un temps dans les abysses de son passé. Elle était née dix-sept ans auparavant, dans un cadre favorable à la naissance d’une fille. Elle était née princesse, à la Cour des Amazones, là où les femmes étaient les maîtresses absolues. Son enfance, elle la passa entourée par des préceptrices diverses et aimée par une mère qui ne se lassait pas de la chérir. Être monarque n’avait jamais empêché Ardentia Calafas de prendre soin de son unique enfant, au contraire. Elle lui apprit tout ce qu’elle savait sur le monde et sur ses habitants, sur l’art du combat à l’épée et de la montée à cheval, sur le respect et l’honneur, sur la bienveillance et la foi. Si bien qu’Idril devint une adolescente admirable, au mental et au physique incomparables. Une jeune femme élégante et raffinée qui s’était un jour promis de se montrer digne de sa mère. Mais qu’étaient devenus ces jours heureux où mère et fille se complaisaient à rire de tout et de rien ? Une complicité si forte et si particulière s’était tissée entre elles qu’Idril pensait que jamais rien n’altérerait son bonheur. Pourtant, le malheur s’abattit sur leur Royaume, en même temps que sur le reste du Gwendir avec l’avènement au pouvoir d’un Homme aux ambitions tyranniques et aux méthodes sanguinaires. Bientôt la guerre fit rage sur tout le Gwendir et les Amazones durent entrer au combat. Quelle avait été alors leur erreur ? Leurs rangs furent décimés mystérieusement et il ne resta plus grand-chose de la splendeur du royaume des enfants de Freyja. Les autres peuples nordiques subirent plus ou moins la même défaite, mais ils continuèrent de résister à l’oppression. Les quelques Amazones qui avaient survécu durent fuir pour un temps et se cachèrent au sein des autres peuples, pour se protéger mais aussi pour continuer à leur prêter main forte, pour continuer à lutter contre le régime de Terreur qui s’étendait avec vigueur. Où était-elle allée ? Sa mère l’avait emmené dans un endroit sûr, mais elle ne se souvenait plus de sa localisation. Et puis il y avait ce jeune homme, cet Ombre au regard d’or … Qui était-il déjà ?

Deux mains puissantes saisirent le corps brûlant et tremblant de l’Amazone et le soulevèrent avec douceur. Le même regard d’or dont s’était souvenu Idril s’était posé sur elle, avec amour et compassion. Des larmes perlaient aussi de ces yeux doux et roulaient sur les joues du jeune homme. Il installa le corps frémissant de la princesse sur le cheval qu’il avait laissé à quelques pas et monta ensuite à son tour sur son dos. Il talonna fermement son flanc et la bête partit au galop vers une immense forteresse : le Palais des Ombres.

Son sommeil dura longuement, plus de sept jours. Sept jours durant lesquels l’homme au regard d’or veilla sur elle avec une patience inébranlable. Puis au petit matin, les yeux de l’Amazone frémirent avant de s’ouvrir délicatement, dévoilant au monde ce regard d’émeraude dur et froid dont elle ne s’est toujours pas départi depuis. Ses rêves l’avaient ramenée à la vie. Elle s’était finalement souvenue de celui qui occupait son cœur et son âme depuis de nombreuses années, celui qui avait d’abord été un compagnon de jeu, puis un compagnon d’armes et enfin un confident précieux. L’homme au regard d’or s’appelait Morzan. Et il était le Prince des Ombres.


Elle le connaissait depuis de longues années, tout comme sa mère avait connu son oncle, Erin Terinfiel, bien des années auparavant. C’est tout naturellement qu’ils avaient hébergé la souveraine et sa fille, après la dissolution de leur royaume. Les mois s’étaient écoulés comme le sang avait continué de couler. Les batailles n’avaient pas cessé, pire, elles avaient gagné en intensité et en atrocité. Jusqu’au jour – ce jour fatidique – où l’on vint annoncer à la princesse qu’elle était désormais orpheline, sa mère ayant été faite prisonnière par le Monstre, le tyran qui répandait l’horreur sur le Gwendir, avant d’être exécutée de la pire manière qu’il soit. Elle s’échappa alors du Palais des Ombres et courut toute la nuit et tout le jour en direction de son ancienne demeure. Elle ne parvint pas au bout de son périple, terrassée par la fièvre et la douleur, rattrapée par Morzan et ramenée en lieu sûr. Et elle était là, étendue sur ce lit. Les larmes ne coulaient plus. Elle avait l’impression que ses yeux s’étaient desséchés et que plus jamais ils ne pourraient verser des perles d’eau salée. Elle ressentait un grand vide, mais ne parvenait pas à l’expliquer. Comme si elle avait oublié les maux qui l’avaient accablée quelques jours auparavant. Elle resta encore quelques jours alitée, refusant de manger ou de recevoir quiconque, même son ami Morzan. Enfin, par un petit matin, alors que les rayons du soleil peinaient à transpercer les épais nuages qui s’étaient formés la veille, Idril se leva. Elle alla jusqu’à la table où un repas avait été disposé la veille et mangea avec envie. Puis, après avoir terminé de reprendre des forces, elle alla se laver et se vêtir. Elle resta ensuite prostrée devant l’une des immenses fenêtres de sa chambre et attendit. Elle attendit que Morzan vienne. Tous les jours, il était passé devant sa chambre, avait toqué contre la porte et était reparti silencieusement devant le refus d’ouvrir de la part de son amie. Ce jour n’y fit pas exception, et Morzan passa devant la chambre. Idril l’invita à entrer et le prince s’exécuta. Il ne fut qu’à moitié surpris de voir sa confidente debout et habillée, ce genre d’attitude lui ressemblait parfaitement. Idril finit par se tourner vers lui et ils se regardèrent pendant de longues minutes, sans parler, seulement heureux de pouvoir se contempler. La jeune femme l’invita à la rejoindre et Morzan s’installa à ses côtés. Cette fois, ils regardèrent longuement par la fenêtre. Jusqu’à ce qu’Idril mette un terme au silence qui régnait dans la pièce.

« Je vais partir, Morzan.
- Quand ?
- Dans trois mois. Je ne reviendrais que lorsque je serais capable de faire changer les choses.
- Où comptes-tu aller ?


Elle se tourna vers lui et plongea son regard d’émeraude dans le sien. Il ne la retiendrait pas, elle le savait. Pourtant, elle le sentait bouleversé. Elle prit sa main et leurs doigts s’enlacèrent. Dans ses yeux, elle pouvait tout comprendre. Elle savait qu’il savait où elle voulait en venir.

- J’ai bien réfléchi. Tu m’as proposé il y a quelques temps de partir pour devenir plus forte. Je ne voulais pas quitter ceux que j’aimais, alors j’ai refusé. A présent, je me rends compte que ceux qui me sont chers partiront si je ne fais rien. Je dois y aller.
- Idril, je …


La jeune femme avait posé son index sur les lèvres charnues de son ami, l’empêchant d’en dire davantage. Un timide sourire se dessina sur ses lèvres.

- Ma décision est prise. J’irai à Maelthra Magthere. Et je te promets de revenir pour aider les tiens et leur éviter un sort aussi funeste que celui des Amazones.

Morzan lui sourit tendrement avant d'enlever une chaîne ornée d'un magnifique pendentif fait d'émeraude, qu'il portait au cou. Le prince des Ombres lui tendit en expliquant :

- Voici le médaillon de Snotra, protectrice et mère des Ombres. Il te protégera. La magie de Snotra est mystérieuse, mais toujours bienveillante.

Il se plaça derrière l'amazone et passa la chaîne autour de son cou délicat. Puis, il déposa un baiser sur la joue de sa compagne, après de lui avoir murmuré au creux de l'oreille :

- Profitons encore du temps qu’il nous ait donné. Trois mois, c’est long, non ? »




Famille : Plus aucune. Son père est mort avant sa naissance. Elle a été élevée seule par sa mère Ardentia. Cette dernière a été cruellement assassinée il y a quelques mois.

Liens : Morzan Terinfiel, son ami le plus dévoué, qui lui a promis de la rejoindre à Maelthra Magthere si la situation de son peuple lui permettait. Quelques élèves qu'elle a connu en première année, mais rien de bien extraordinaire.
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