Maelthra Magthere
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Des Dragons et de la Magie
 
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 Deux rivaux dans le vent

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Thomas Diling'er

Prince pas vraiment Charmant

Thomas Diling'er


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MessageSujet: Deux rivaux dans le vent   Deux rivaux dans le vent I_icon_minitimeSam 13 Fév - 1:00

Samedi 18 Septembre

Profitant de son temps libre, Thomas décida d’aller respirer l’air frais d’Ellweraï. Après sa dernière crise d’allergie, suite une malencontreuse part de gâteau qu’il avait dû avaler sous pression publique d’une jeune femme du personnel de l’école, il se trouvait dans un état plutôt morose. Son teint avait perdu un certain éclat. Tout ça pour garder intacte son image de « Prince Charmant » ! Thomas devait éviter ce genre de mésaventure ou bien l’un de ses camarades de chambre finirait par s’apercevoir de tous ces affreux boutons éclôts sur son visage à cause d’un aliment sucré ! Et s’il cessait de feindre et avouait son allergie ? Non, cela ne servirait que trop à ses rivaux, qui existaient tout de même malgré sa popularité. Une faille aussi dégradante serait le début de la fin de sa crédibilité dans l’école.

Aujourd’hui, il avait prévu de se promener seul. Mais évidemment, à peine eût-il chaussé ses bottes et ajusté sa cape que ses camarades de chambre lui proposèrent de se joindre à lui. Thomas ne put qu’accepter, effrayé sans se l’avouer par la solitude même temporaire. Il était tant habitué à s’entourer facilement de gens qu’il appréhendait les moments où ceux-ci allaient le quitter. Comme Anna.

Où pouvait-elle bien être, sa petite sœur si fragile et si ambitieuse ? Pourquoi ne le contactait-elle pas ? Régulièrement, il envoyait des messages à travers les contrées, mais ne reçevait aucune réponse. Pourtant, si elle rôdait dans les parages elle avait forcément vu passer et reconnu Hor, leur bel épervier familial. Pourquoi ce silence prolongé ?

Parfois Thomas s’emportait en pensant à Anna, et se promettait de lui faire une leçon de morale dont elle se souviendrait. Mais la plupart du temps, le fait de l’attendre dans l’ignorance détruisait ses principes, affinait son jugement : après tout, à quoi bon.. ? Si elle ne revenait jamais… Non, voilà qui était impossible. Elle reviendrait, n’est-ce pas ? Elle ne pouvait pas réellement s’en sortir seule dans la vie, alors qu’elle n’avait rien appris ! Dans les messages qu’il avait envoyé à des auberges au cas où Anna y séjournerait, Thomas avait bien précisé qu’il l’autorisait à s’inscrire à l’école de dragons dont elle rêvait. Alors… qu’attendait-elle ? Voilà un an déjà…

S’il pouvait la rencontrer par hasard, en marchant dans les rues de ce village !

- Où veux-tu aller, Thomas ? demanda Loïc, l’un de ses camarades.

Le blondinet haussa les épaules avec nonchalance, puis se rattrapa en se composant un sourire enthousiaste.

- Allons boire quelque chose ! C’est ma tournée !

Le groupe rejoignit la taverne, où ils furent accueillis par le grognement d’une serveuse qui leur déclara d’office qu’elle ne servait pas d’alcool fort aux élèves de Maelthra Magthere, à causes d’incidents survenus auparavant.

- Nous sommes presque adultes et prêts à assumer les conséquences de nos actes, prétendit Thomas en riant.

L’embonpoint de la serveuse ne l’empêcha pas de lui décocher l’un de ces clin d’oeils dévastateurs, dont elle se montra rapidement adepte en s’adressant au groupe d’une voix radoucie. Elle leur apporta quatre pintes d’une bière sombre à l’écume épaisse, et leur ajouta un petit plat de biscuits que Thomas regarda en soupirant tout bas. À peine guéri de son allergie, la simple odeur de miel et de beurre le faisait frémir de dégoût. Tout pâle, il engloutit sa bière, se leva, jeta des pièces sur la table et annonça à ses compagnons qu’il avait cru égarer quelque chose sur le chemin. Leur promettant de les retrouver plus tard sur la place du village, il quitta la taverne.

Le vent frais lui fouetta agréablement les tempes. Thomas prit une profonde inspiration. Il s’engagea sur un pont pour venir s’accouder à la rambarde et contempler l’horizon brumeux sur les collines ainsi que l’immense structure hérissée de l’école. Et loin de l’autre côté s’étendait la forêt sombre que Thomas, comme d’autres, rêvait d’explorer. Il caressait le fantasme d’y rencontrer une de ces mythiques créatures que l’on disait y vivre, de l’apprivoiser et d’en tirer le maximum de gloire.

En tournant la tête, Thomas sursauta. Elle, ici ?!
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Idril Calafas

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MessageSujet: Re: Deux rivaux dans le vent   Deux rivaux dans le vent I_icon_minitimeDim 14 Fév - 0:25

C’était la fin de la semaine et le temps était doux. La saison estivale touchait doucement à sa fin, mais les températures restaient clémentes, permettant aux élèves de profiter de la douceur des dernières sorties de l’été. La vie reprenait son cours à Maelthra Magthere, tranquillement mais sûrement. Les premières effervescences de la rentrée se dissipaient déjà et les nouveaux élèves s’accommodaient à la lourdeur de leur emploi du temps avec une aisance relative, au profit des anciens qui n’aspiraient qu’à entendre cesser leurs babillages et leurs jacassements. Ou du moins, peut être n’avait-ce d’importance que pour la princesse amazone ? Elle détestait cette période, où les plus jeunes s’extasiaient à la moindre décoration du château, au moindre battement d’ailes au dessus de leur tête, aux moindres faits des professeurs. Les nouveaux arrivants la rendaient folle, tellement ils suintaient l’exaspération et la mièvrerie. Tout de même, ceux de sa promotion n’avaient pas été aussi niais à leur arrivée, si ? Toujours était-il que cette agitation des premiers jours avait fini par se calmer, au grand plaisir de la jeune femme qui pouvait à nouveau savourer la tranquillité des soirées aux bords du lac. Et des dernières journées de la saison du soleil.

Lorsqu’Idril tira les rideaux de sa fenêtre, un timide sourire illumina ses traits - chose assez rare pour être signalée - et ses prunelles d’émeraude pétillèrent de bonne humeur. Les rayons du soleil étaient éclatants et baignaient d’une aura enchanteresse l’extérieur du château. C’était un temps idéal pour aller se promener et elle avait justement projeté d’aller jusqu’au village pour remplacer l’une des pièces de son kit de lustrage, qu’elle avait malencontreusement abîmé lors du premier cours de vol. Et puis, elle passerait chez le libraire, où elle avait commandé plusieurs livres dont les professeurs ne cessaient de vanter les mérites ! Ah oui, puis elle irait aussi chez le tanneur, faire raccommoder l’une de ses tuniques … bref, une journée idéale pour aller faire quelques emplettes. Après avoir enfilé un pantalon brun, par-dessus lequel elle chaussa des sandales spartiates, et une tunique de coton beige ample, elle sortit du dortoir, non pas sans oublier de prendre sa sacoche et son glaive. Ses fouineuses de voisines n’auraient pas le plaisir de trouver quoique ce soit d’intéressant si l’envie leur prenait d’aller fouiller sous le lit de l’amazone. Elle gagna rapidement l’extérieur de l’école, et alla directement aux écuries pour chercher Alzan. Une petite balade lui ferait le plus grand bien ! Après l’avoir pansé et sellé, elle grimpa sur son dos et le fit galoper le long du domaine, pour rejoindre Ellweraï. Sur le dos de sa monture, elle se sentait revivre et la promenade ne fit qu’embellir sa matinée.

Au village, elle laissa son compagnon quadrupède aux soins d’une écurie qui gardait les chevaux pendant que leurs propriétaires réglaient leurs affaires. L’élève Kiah’l flâna longuement, se rendant dans diverses boutiques et échoppes où elle put faire tout ce qu’elle avait à faire. Le soleil avait presqu’atteint son zénith, lorsqu’elle décida de rentrer au château. Mais avant, l’acquisition d’un petit encas n’aurait pas été de refus, en attendant de pouvoir manger les délicieux petits plats des Fées des Cuisines. Perdue dans ses pensées, la jeune fille ne le vit qu’au dernier moment, accoudé à la balustrade du pont qui séparait la ville. Thomas. Le plus arrogant et le plus odieux personnage qu’elle ait pu rencontrer de toute sa scolarité. Elle lui décocha un regard mauvais, tandis qu’il prenait conscience de sa présence. Elle continua son chemin, en le méprisant comme elle en avait l’habitude. Mais d’humeur radieuse, elle ne put s’empêcher de lui souffler quelques provocations à l’oreille quand elle passa à sa hauteur :

« Le jeune Paon sans sa Cour, quelle étrangeté ! »

D’ordinaire, elle ignorait superbement le garçon, jusqu’à ce qu’il ouvre les lèvres pour lui parler. Et en général, ce n’était pas pour la complimenter, donc elle ne se gardait pas de le rabrouer. Et lui, en faisait de même bien sûr, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’ils en viennent à s’entretuer, ou à se détourner froidement. Cela dépendait des jours, de la pluie et du beau temps. AUjourd’hui, il faisait beau. Et la perspective de titiller les nerfs de Thomas était on ne plus plaisante aux yeux de l’amazone, ravie, dont les lèvres s’étaient étirées en un sourire narquois.
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Thomas Diling'er

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MessageSujet: Re: Deux rivaux dans le vent   Deux rivaux dans le vent I_icon_minitimeMar 16 Fév - 18:50

Pourquoi fallait-il qu’elle surgisse là où il s’y attendait le moins ? Sa surprise le retarda de quelques secondes, pendant lesquelles l’Amazone attaqua par de l’ironie. Thomas trouva à cette réplique, qui se voulait méprisante, quelque chose d’extraordinairement attendrissant. Elle avait beau feindre, derrière ce masque glacé se cachait un réel intérêt pour lui, n’est-ce pas ? Pauvre jeune fille obligée de se conduire en guerrière, contre sa nature même, jusqu’à sacrifier ses propres vrais sentiments… La preuve, elle venait maladroitement essayer son charme sur lui par ce rapprochement vers son oreille. Si elle le méprisait comme elle le prétendait, elle serait restée à distance.
Il secoua la tête en arborant un sourire moqueur. Ah, il compatissait pour cette créature désoeuvrée ! Mais têtue comme une mule, elle refusait d’admettre la situation. Coûte que coûte, il ferait ployer son caractère glacé. C’était pour son bien, après tout.

- Oui, je savourais l’air frais jusqu’à ce qu’il se mette tout à coup à empester… lança-t-il d’un ton hautain, C’est fou comme ça change vite !

Même sans qu’ils se regardent, leurs auras s’affrontaient déjà. Thomas sentait chaque pigment de sa peau tressaillir d’excitation à l’idée de la provocation et de la lutte, dès qu’il se retrouvait face à Idril. Si d’ordinaire il se contentait de lui lancer de petites piques dissimulées sous de douces paroles afin qu’elle seule puisse en saisir les intonations de défi, il pouvait laisser libre cours à sa pensée lorsqu’ils étaient seuls. Les moments comme ceux-ci devenaient rares en deuxième année, où les travaux scolaires demandaient une implication plus grande et des recherches plus approfondies. Thomas savoura la coïncidence de se croiser là, sur ce pont, en dehors de l’école.
Le jeune homme ferma brièvement les yeux. Le terrain semblaitautant à son avantage qu’à celui de l’Amazone : vent et pierre, humidité et soleil.
Thomas repéra immédiatement la quantité de minéraux intéressants qui se trouvaient sous leurs pieds. Mais comment assumer l’effondrement d’un pont durant son temps libre ? Voilà qui amènerait le renvoi immédiat. Les professeurs étaient d’ailleurs avertis des agissements belliqueux de ce duo de Kiah’ls.

- Franchement, je me demande à quoi c’est dû… insista-t-il en détaillant sa rivale d’un regard moqueur, Il doit y avoir quelque chose de pas net, ici… Quelque chose de contre-nature…

Sa voix mielleuse s’adaptait étrangement à ce genre de propos mesquins. Il adorait voir la bonne humeur d’Idril fondre comme… glace au soleil !
Conscient que son pouvoir Psyché fonctionnait difficilement avec les gens qui faisaient attention à leur garde mentale, il tentait toujours de les destabiliser. L’Amazone mettait un point d’honneur à ne pas dévoiler ses faiblesses, mais le jeune humain savait si particulièrement bien attiser sa colère ! À l'affût du moindre relâchement mental d'Idril, son pouvoir Pysché brûlait de se déployer.

L’air de rien, il fit craquer ses doigts et s’étira avec nonchalance. Une journée placée sous le signe du défi était bénie !
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Idril Calafas

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MessageSujet: Re: Deux rivaux dans le vent   Deux rivaux dans le vent I_icon_minitimeJeu 18 Fév - 20:28

Il était si aisé de provoquer le petit prince, qui profitait des moments de répit que lui offraient ses Courtisans pour tomber le masque. Car s’il tâchait de préserver son image devant une assemblée, il en était tout autrement quand il se retrouvait seul face à la princesse amazone. Il n’hésitait pas à se montrer arrogant et perfide, pour le simple plaisir de se heurter au caractère de la jeune femme. Pourtant, aujourd’hui, c’était elle qui avait décidé de jouer avec le feu, d’enflammer le garçon plutôt que de l’ignorer. Pourquoi l’avait-elle fait ? Elle l’ignorait au fond, mais l’idée de railler Thomas était délicieuse, lui procurant une excitation certaine. Il fallait avouer que l’élève Kiah’l était tout sauf inintéressant, contrairement à la majeure partie des élèves de l’école. Il était doué, intelligent et digne d’un intérêt relatif lorsque poussé dans ses retranchements. A dire vrai, il s’attirait les faveurs des gens qui l’entouraient par une hypocrisie si habilement maîtrisé et aimait qu’on le regarde. Pour ce caractère de surface, l’amazone le méprisait. Pire, elle l’ignorait. Mais lorsqu’elle avait fissuré sa carapace, l’obligeant à montrer son caractère belliqueux et indomptable, elle s’était alors aperçu qu’il n’était pas du tout comme il le montrait continuellement. Et c’est à partir de là qu’elle lui accorda sa hargne et son mépris, mais aussi son intérêt, car au plus profond de son être, Idril avait une répugnance pour les individus mauvais comme Thomas. Elle était déjà à quelques pas de lui quand son rival incontesté répliqua à sa précédente provocation. Un frisson parcourra l’échine de la princesse qui stoppa son pas, sans pourtant se retourner vers l’élève accoudé à la balustrade. Un sourire carnassier étirait ses lèvres. La proie avait mordu à l’hameçon.

Elle se retourna, l’air impassible et le regard sévère. Elle n’offrirait pas à Thomas le plaisir de son sourire qu’il interpréterait sûrement comme une petite victoire. Il lui assena un regard moqueur, tout en continuant à parler de sa voix mielleuse, si détestable. Feignant la stupidité, la jeune femme écarquilla les yeux bien ronds et le fixa comme si elle ne saisissait pas les propos du garçon qui s’étirait avec langueur. D’une voix faussement étonnée, elle répondit à celui qui avait tenté de la provoquer :

« C’est surprenant, je dois l’avouer. Je pensais que ceux dont l’odeur corporelle était pestilentielle finissait par s’habituer à leur parfum nauséabond. La preuve que non, même le vent frais n’arrive pas à préserver tes délicates narines de ta propre odeur.

Son visage retrouva sa forme originelle, stricte et imperturbable. Elle fusilla du regard l’élève de sa maison et le défia de ses prunelles émeraude. Elle le jaugea quelques secondes, avant de lancer d’une voix cynique et venimeuse :

- Ne traîne pas trop loin de ta horde de groupies, ils pourraient s’inquiéter pour leur adorable et charmant Thomas. »

La jeune femme pivota, prête à décamper si l’adolescent ne relevait pas ses propos. Mais elle savait qu’il le ferait, il était prévisible sur ce plan là car elle était comme lui. Ils détestaient qu’on leur tienne tête.
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